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Dénonçant le rejet de toutes ses propositions de sortie de crise: Le FFS critique l'appel d'Ouyahia aux terroristes
Publié dans Le Temps d'Algérie le 01 - 10 - 2017

Le Front des forces socialistes a critiqué, hier, l'appel lancé par Ahmed Ouyahia aux terroristes encore au maquis. La réconciliation nationale ne se limite pas au dialogue avec les groupes armés, estime le parti qui célébrait ce week-end le 54e anniversaire de sa création.

Dans un discours prononcé lors d'un rassemblement organisé à l'esplanade de l'ancienne mairie de Tizi-Ouzou, où Hocine Aït Ahmed annonçait un certain 29 septembre 1963 la création du FFS, le premier secrétaire du parti a accusé le pouvoir d'avoir rejeté à chaque fois ses initiatives, du rapprochement entrepris en 1985 avec Ahmed Ben Bella et ayant causé l'assassinat d'Ali Mecili, à la tentative de réforme de 1989, au projet de reconstruction du consensus national. «Ce pouvoir a dit non à chacune des propositions de sortie de crise», a déclaré Mohamed hadj Djilani. Durant toutes ces étapes, ce même pouvoir «s'est violement opposé à la voix de la sagesse et a préféré l'aventure unilatérale de la confrontation violente». Même lorsqu'il s'est agit de réaliser «la réconciliation entre Algériens sur la base de la construction politique de la deuxième république», comme voulue par le parti, les tenants du pouvoir, assène hadj Djilani, «ont préféré discuter avec les groupes armés». Et de lâcher :
«D'ailleurs, Ouyahia continue de lancer des appels aux ''égarés dans les maquis''», dans une allusion à l'appel du Premier ministre, le 25 septembre dernier au Sénat. Ouyahia qui présentait le plan d'action de son gouvernement devant les sénateurs, avait, rappelle-t-on, déclaré : «j'ai une lettre pour nos enfants égarés qui est un appel pour s'éloigner du crime terroriste, pour revenir parmi le peuple, dans leurs familles».
L'ensemble de ces éléments de ce que le premier secrétaire national du FFS qualifie de «scandale de gouvernance unilatérale», se retrouve, selon lui,
«concentré de manière fortement symbolique dans le rebondissement de l'affaire Mécili». Un rebondissement qui fait suite «à la candidature de son (d'Ali Mécili, Ndlr) assassin, aux élections sur la liste d'un parti du pouvoir, le RND», dénonce Hadj Djilani, dans une allusion à la candidature d'Abdelmalek Amellou, désigné par feu Aït Ahmed comme auteur de l'assassinat d'Ali Mécili à Paris le 17 avril 1987, comme tête de liste dans la commune d'Aït R'zine à Bejaia. «Un vulgaire truand en service commandé», s'indigne encore le premier secrétaire du FFS pour qui cet assassinat est «un crime imprescriptible». Et par fidélité à l'idéal qu'incarnait ce militant, le parti se dit déterminé «à continuer le combat pour la justice sociale, un pluralisme culturel et politique apaisé et un consensus national établi sur des principes démocratiques pour une deuxième république qui consacre un véritable Etat de droit».
Le FFS, à en croire son premier secrétaire, croit d'ailleurs à l'aboutissement de son combat. «Malgré les apparences, malgré l'arrogance criminelle du pouvoir, malgré la crise économique, la lutte pour la démocratie engagée en 1963 par le FFS gagne progressivement tous les secteurs d'activité et toutes les régions du pays», estime-t-il. Mais, c'est une
«bataille rude», ajoute-t-il, «car d'autres forces se fédèrent en vue de renouveler les impasses de la violence et du chaos». «Certains n'hésiteront pas à faire de notre pays un autre Rwanda, une autre Libye ou une autre Syrie», met en garde Mohamed Hadj Djilani. De son côté, Ali Laskri, membre de l'Instance présidentielle du parti, a plaidé «en faveur d'une véritable réconciliation entre les institutions et le peuple», critiquant ce qu'il assimile à «une vente concomitante sans justice et dans l'impunité». Youcef Aouchiche, candidat tête de liste APW du FFS à Tizi-Ouzou, a, quant à lui, profité de l'occasion pour tirer sur le MAK. «Tizi-Ouzou est la colonne vertébrale du pays et il n'y aura pas d'Algérie sans la Kabylie. Nous partageons un avenir commun», a-t-il déclaré, au cours du rassemblement qui n'a pas drainé, faut-il l'admettre, la grande foule.


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