Après la récolte record de céréales de 2016, la Russie s'apprête à franchir une nouvelle barre avec 127 millions de tonnes cette année. Le ministre russe de l'Agriculture a évoqué les facteurs qui ont contribué à cette croissance et a affirmé que le potentiel était loin d'être épuisé. Sur fond de développement du secteur agroalimentaire et de récolte record de céréales, la Russie a toutes les chances de «devenir la première puissance agricole du monde», a estimé dans une interview au journal russe Izvestia le ministre russe de l'Agriculture Alexeï Tkatchev. Selon les estimations provisoires, la Russie exportera en 2017 un record de 31,5 millions de tonnes de blé, ce qui en fera le leader mondial devant les Etats-Unis, son principal concurrent à l'export. «Deux facteurs ont contribué à cette croissance. Premièrement, un soutien sans précédent de la part de l'Etat. Deuxièmement, les technologies modernes de production, l'approvisionnement en machines et en engrais. Aucun miracle. Nous y avons avancé progressivement, consciemment. Pas en une seule année», a indiqué le ministre, avant d'ajouter: «Nous espérons que la Russie reprendra la palme en matière d'exportations de blé.» Indiquant qu'en sept ans le poids du secteur agricole dans l'économique russe a augmenté d'un tiers pour atteindre 4%, le ministre a fait valoir la nécessité de développer l'agriculture et de doubler son volume dans le PIB. Fin 2017, la Russie pourrait avoir récolté plus de 127 millions de tonnes de céréales, battant ainsi un record établi à l'époque soviétique, selon la déclaration du ministre russe de l'Agriculture Alexandre Tkatchev au gouvernement. En 1978, l'URSS a récolté 127,4 millions de tonnes de céréales, établissant ainsi un record absolu. En 2016, la Russie a déjà enregistré la meilleure récolte de blé de toute son histoire récente, soit 115 millions de tonnes.