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Le Sénat adopte la loi sur la monnaie et le crédit: Feu vert pour la planche à billets
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11 - 10 - 2017

Le gouvernement Ouyahia peut désormais activer la planche à billets pour combler le déficit du Trésor, rembourser la dette publique interne et financer l'économie nationale.

Le feu vert a été donné, en effet, hier, par le Conseil de la nation qui a adopté la loi sur la monnaie et le crédit qui consacre le recours au financement non conventionnel pour une période de cinq ans.
La séance a été marquée par le départ précipité du ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, pour des raisons inconnues, du Sénat, juste après la présentation du projet, laissant le ministre chargé des relations avec le Parlement le représenter jusqu'au vote du texte.
Cela dit, la séance s'est déroulée comme prévu : les sénateurs de la majorité, à savoir le FLN, le RND et le tiers présidentiel, ont apporté un soutien franc au projet du gouvernement, même si certains d'entre eux ont osé des critiques, voire même des propositions.
Dans son intervention, le premier argentier du pays a réitéré les raisons ayant poussé l'Exécutif à recourir à l'impression des billets de banque au lieu de revenir à l'endettement extérieur.
«Le prix du baril de pétrole a reculé de 58 dollars durant la période allant de mai 2014 à juillet 2017, induisant une baisse des ressources du pays en devises et restreignant les capacités financières du Trésor public», a-t-il expliqué, réaffirmant que la moyenne du prix du baril de pétrole permettant de réaliser un équilibre dans le budget public durant l'année en cours était de 70 dollars, alors que le prix du baril en cours ne dépasse pas les 60 dollars.
Rappelant que l'endettement externe dans les années 90 a eu des répercussions graves sur le pays et la balance des paiements, l'orateur a souligné que face à la nouvelle situation, «il était impératif de couvrir le déficit budgétaire en recourant à la formule de financement interne».
«Le financement non conventionnel était une forme de financement interne permettant de faire face aux dysfonctionnements conjoncturels dans les équilibres financiers. Ce mécanisme sera accompagné de réformes structurelles économiques et budgétaires afin de rétablir les équilibres du budget de l'Etat et la balance des paiements au terme des cinq années prévues», a-t-il dit.
Le ministre a proposé une panoplie de réformes pour surmonter cette situation financière à travers la mise en place d'un cadre de dépenses à moyen terme et la réforme du secteur bancaire à travers plusieurs mesures, dont la généralisation des moyens de paiement électronique et l'informatisation des transactions.
Faut-il changer de monnaie ?
Cependant, le discours du ministre des Finances n'a pas convaincu l'ensemble des sénateurs. Certains ont proposé l'émission d'une nouvelle monnaie pour drainer tout l'argent de l'informel. Des sénateurs des deux partis majoritaires se son dits inquiets quant aux conséquences du financement non conventionnel sur la valeur du dinar et l'inflation.
«N'est-il pas temps de passer à une nouvelle monnaie ?», a interpellé Reda Oussehla, représentant du RND, estimant que les montants faramineux de l'informel peuvent bien aider l'Etat à sortir de la crise s'ils étaient mobilisés. Et après l'échec de toutes les tentatives de le recycler, l'intervenant soutient que le changement de la monnaie reste la solution idéale.
Lui emboîtant le pas, le sénateur du FLN, Mahmoud Kaisari, a appelé à «réfléchir sérieusement à l'émission d'une nouvelle monnaie pour récupérer la masse monétaire qui échappe au contrôle de l'Etat». «Pour maîtriser la masse monétaire et éviter que l'informel ne prenne de l'ampleur avec le recours au financement non conventionnel, il faut passer à une nouvelle monnaie nationale», a préconisé un autre intervenant.


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