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Novembre et les enfants...
Publié dans Le Temps d'Algérie le 01 - 11 - 2017

Que reste-t-il, aujourd'hui de Novembre ? 63 ans après le déclenchement de la Révolution, quels enseignements avons-nous tirés depuis ? Novembre revient chaque année. Des occasions pour fêter en grande pompe un évènement crucial qui allait donner naissance à la jeune nation algérienne et c'est presque tout.
Une Révolution donnée comme exemple de par le monde, qui, hélas, aujourd'hui, ne signifie pas grand-chose pour une jeune génération, brisée dans son élan dès les premières années postindépendance, par bien des facteurs qu'il n'est pas facile à sérier et consigner, dans un écrit aussi détaillé que précis puisse-t-il être. Lorsqu'elle voit et assiste sans vraiment comprendre à un «massacre» de l'histoire, par des aînés, pas tous heureusement, qui accourent à chaque occasion vers les salles de spectacle – ce n'est pas un jeu de mot –, dans l'espoir de se voir gratifier de quelques faveurs, elle s'interroge forcément sur l'identité de ces hommes et femmes venus du passé, pourtant pas si lointain. Si «la lutte de libération nationale ne saurait se suffire d'une glorification limitée aux seules occasions commémoratives», comme l'a noté le Président dans son traditionnel message à la veille du 1er Novembre, il faut aussi ouvrir le champ de batailles à une jeunesse sans repère. A une jeunesse désorientée par une école de plus en plus «salafisée», squattée par les ennemis d'un Etat républicain, moderne et libre et qui ne ratent aucune occasion pour «effacer» toute trace de la glorieuse Révolution des petites cervelles encore vierges des enfants qu'ils sont censés prendre en charge. Ceux qu'on leur a confiés pour en faire en principe des citoyens «normaux». Ils leurs inculquent aucune science «infuse» et refusent parfois sans qu'ils soient sanctionnés de suivre les programmes scolaires et s'opposent même à la refonte du système éducatif tel que conçu. Ces derniers qui savent choisir leurs cibles, «nos enfants», mènent leur combat souterrain au quotidien et n'hésitent pas, aujourd'hui, à remonter à la surface pour «moraliser» la société. La Glorieuse révolution, l'identité nationale dans sa diversité, ils n'en ont cure. Au bout de leur (dé)formation, ces bambins dont la majorité n'atteint pas le cycle secondaire, pensent plutôt à la «harga» qu'à la valeur ou au courage d'un Larbi Ben M'hidi. Si la lutte de libération nationale «doit nécessairement être au centre de nos enseignements, et au centre de nos productions artistiques, culturelles et médiatiques», une halte s'impose vraiment. Les forces vives du pays doivent s'unir dans un esprit de responsabilité en laissant leurs divergences de côté et s'atteler à permettre dans un futur proche à nos enfants de devenir réellement …des enfants de novembre.

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