Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbès, poursuit sa campagne à travers les différentes wilayas du pays. Accordant une importance particulière aux élections locales du 23 novembre prochain, bien que son parti soit presque assuré de la victoire du moment qu'il est le plus présent dans le maximum des 1541 communes que compte l'Algérie, il a atterri, jeudi, à Constantine, pour plaider la cause de sa formation. Animant un meeting populaire au palais de la culture Malek Haddad, il a trouvé un autre argument pour convaincre les électeurs d'opter pour les listes de candidature du FLN. Il a ainsi affirmé que 70% des candidats de sa formation politique pour les locales du 23 novembre sont des jeunes, âgés entre 25 ans et 45 ans. «Le renouvellement et le rajeunissement étaient des critères essentiels dans le choix des candidats FLN, conformément aux orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika», a-t-il lancé. Avec cet argument relatif à la jeunesse de ses candidats, le patron du FLN espère rallier le maximum d'électeurs à ses listes. Les listes présentées par le FLN en prévision des prochaines locales «sont fortes de 11 000 femmes candidates», a encore fait savoir le SG du FLN, précisant dans ce sens que son parti était «l'unique parti ayant présenté dans ses listes ce nombre important de candidates», insistant sur le rôle qualifié de «primordial» de la femme dans le processus de développement en cours dans tous les secteurs. Ce qui est naturel puisque le FLN est le parti le plus présent. Il a présenté des listes au niveau de 1536 communes, suivi par le RND qui est présent dans 1521 communes. Le parti de l'opposition le plus représenté ne dispose de listes de candidature qu'au niveau de presque 50% des communes que compte le pays. Donc au niveau de plus de 750 communes, le FLN et le RND auront un face-à-face crucial. Même pour l'ambition, le FLN dépasse de loin le RND. Au moment où le patron du RND, Ahmed Ouyahia, table sur la victoire au niveau de 500 communes, ses homologues du FLN visent 1000 communes. Pour revenir au meeting de Djamel Ould Abbès à Constantine, il convient de souligner qu'il a appelé les jeunes en particulier à se mobiliser et à donner toute l'importance aux élections locales qui déboucheront sur l'élection du magistrat de leurs communes, noyaux, a-t-il appuyé, du «développement du pays». Qualifiant le FLN de «colonne vertébrale» du pays, M. Ould Abbès a indiqué que son parti œuvrera à parachever le programme de développement du président de la République pour «préserver la stabilité et la sécurité de l'Algérie». Un discours réitéré à chaque meeting par le patron du parti majoritaire qui, en guise de programme, avance toujours celui du chef de l'Etat depuis 1999. A la fin de son intervention, M. Ould Abbès a appelé à «surveiller les urnes et à aller en masse élire les candidats de sa formation politique». Après Constantine, le patron du FLN s'est déplacé à Sétif où il a animé un second meeting. «Celui qui veut construire un Etat fort doit construire une commune forte», a-t-il lancé d'emblée. Il a expliqué que «la commune est la cellule fondamentale de l'Etat». Le même responsable politique a également rappelé que sa formation politique ne s'alliera qu'avec les partis soutenant le programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Karim Aimeur