Rencontre historique des deux présidents en Russie C'est la fin du rêve pour ceux qui réclamaient, à tort et à travers, le départ du président El Assad, reçu, hier, par son homologue Poutine, en Russie. C'est le cauchemar des partisans du chaos. L'opposition s'effrite avec la démission, hier, du premier opposant de la Syrie. Contrairement aux souhaits de certains pays, dont l'Arabie saoudite, Damas a triomphé contre le terrorisme. La preuve est la rencontre Bachar El Assad et Vladimir Poutine, hier, à Sotchi. Le président de la Syrie et son homologue russe ont noté la défaite de Daech. Nombre de pays soutenant le terrorisme contre le peuple de la Syrie, de l'Irak et du Liban ont été déçus hier, en apprenant que le président Bachar El Assad a rencontré son homologue russe à Sotchi. Poutine et El Assad ont défié les pays soutenant Daech, un triomphe militaire, diplomatique et politique pour ces pays. Certains pariaient qu'El Assad ne peut pas se rendre dans un autre pays, le présentant comme un président honni par son peuple. La rencontre d'hier, a prouvé le contraire et que les institutions de l'Etat fonctionnent légalement. Lors de sa rencontre avec le Président Bachar El Assad à Sotchi, Poutine a noté que le triomphe sur le terrorisme en Syrie est pour bientôt, tout en appréciant les efforts des Forces armées de ces pays sur le terrain. Ce n'est qu'une question de temps avant que l'on puisse mettre un terme à la lutte contre le terrorisme en Syrie, a indiqué lundi le Président Vladimir Poutine lors de sa rencontre avec son homologue syrien Bachar El Assad à Sotchi. Beaucoup de choses ont été faites pour stabiliser la situation en Syrie. J'espère que dans un très proche avenir nous mettrons le point final à la lutte contre le terrorisme en Syrie, bien qu'il soit clair qu'il y aura toujours des foyers qui surgiront, a noté M. Poutine, cité par la presse russe. Comme l'a indiqué le chef de l'Etat, «il y a encore des problèmes avec le terrorisme dans le monde, au Proche-Orient et en Syrie en particulier», mais la tâche principale est déjà presque terminée. Bachar El Assad a exprimé sa reconnaissance de la part de tout le peuple syrien et a également remercié personnellement le Président Poutine, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou et le chef d'Etat-major Valeri Guerassimov, directement impliqués dans cette action. La rencontre El Assad Poutine en Russie est un défi lancé aux partisans du chaos. Damas, Moscou, Téhéran et le Hezbollah ont mené une lutte implacable contre Daech et remporté un triomphe que nombre de pays du Golfe ne souhaitaient pas. L'Arabie saoudite qui soutient des prétendus opposants pour obtenir le départ du président El Assad légalement élu par son peuple, a tout tenté empêcher le triomphe de la Syrie contre les terroristes. Israël, accusé par Damas de soutenir Daech, a très souvent ciblé l'armée de la Syrie en mission contre Daech. Washington dirige une coalition mondiale pour prétendument combattre Daech, a tué de nombreux civils. Des dizaines de milliers de terroristes, arrivés de nombreux pays, dont l'Arabie saoudite, ont rejoint Daech, Front El Nosra, Ahrar El Cham et Djeich El Islam, en Syrie, pour combattre le gouvernement légal. Ces terroristes ont perpétré de très nombreux massacres contre les civils. Ils ont ciblé les infrastructures de ce pays, soutenus par certains pays. Comme en Afghanistan, pour combattre les russes, l'Arabie saoudite a financé des milliers de terroristes et formé, avec la coopération de Washington, Al Qaida. Après la guerre, les terroristes ont formé le GIA en Algérie. En 2011, nombre de pays du Golfe, principalement l'Arabie saoudite, ont financé les terroristes pour une nouvelle guerre, contre la Syrie, l'Irak et le Liban. La Russie, l'Iran et le Hezbollah ont soutenu Damas contre Daech, tandis que des milliers de combattants de nombre de pays ont formé des milices contre les terroristes de Daech, Front El Nosra, Ahrar El Cham et Djeich El Islam.