Les services des collectivités locales sont passés à la phase d'exécution, et ce, en procédant à la fermeture des salles des fêtes ne répondant pas aux normes voulues : absence d'agrément pour les unes, non-disponibilité de certificat de conformité de construction pour d'autres. Selon des sources proches, depuis le 5 juillet dernier à ce jour, pas moins de 250 salles à Alger et ses environs ont baissé rideau. Pour le coordinateur national chargé des salles des fêtes, Hadj Ahmed, cette décision de fermer ces établissements a touché certains quartiers tels que Kouba, Hussein dey et les Eucalyptus. Ce qui les a plongés en situation de détresse, que ce soit pour les propriétaires de ces salles fermées, et surtout pour les futurs mariés qui courent actuellement d'une salle à une autre dans l'espoir de trouver un «endroit libre et conforme» pour célébrer leur mariage. Part ailleurs, il estimera qu'après l'entame de ces opérations de fermeture, l'éventualité de voir d'autres fermetures n'est pas à écarter. «Au lieu d'ouvrir les salles qui étaient fermées depuis un bon bout de temps, dont certaines sont hors de service depuis trois ans, il y a eu recours à l'option de mise hors service de ces établissements, ce qui a provoqué un véritable déséquilibre», expliquera Hadj Ahmed. L'obstacle administratif remis en cause La mise à l'arrêt des activités de ces salles des fêtes s'est faite pour cause de non-disponibilité d'un certificat de conformité. A ce propos, l'intervenant mettra l'accent sur l'obstacle administratif qui a fait défaut aux propriétaires de ces salles des fêtes, qui n'ont pas eu le temps de régulariser leurs situations avant la fin des délais fixés par les collectivités locales. En revanche, le coordinateur national chargé des salles des fêtes indiquera que «ce certificat de construction est facultatif et non obligatoire».Afin de connaître la réaction des concernés par rapport à ces nouvelles dispositions, et les démarches qu'ils comptent entamer, Hadj Ahmed nous a confié : «Nous avons saisi la wilaya à maintes reprises et l'ensemble des instances concernées, mais sans succès malgré que ce problème concerne tout le monde». Ceci dit, si la situation continue sur ce rythme, beaucoup de futurs mariés seront contraints de recourir aux vieilles habitudes en organisant leurs fêtes dans les terrasses et les jardins comme au bon vieux temps.