Le président du parti Ahd 54, Ali Fawzi Rebaïne, a qualifié le mouvement de redressement initié par certains coordinateurs de wilaya de «non-évènement». Il a affirmé, toutefois, que ces «redresseurs» devaient comparaître devant le conseil de discipline le 16 juillet prochain. «Cinq personnes ne peuvent pas redresser un parti. Ils ne veulent que se faire un nom à travers certains organes de presse», a-t-il déclaré hier lors d'un point de presse organisé au siège du parti à Alger.Les contestataires ont décidé de retirer leur confiance au président de Ahd 54 ainsi qu'au bureau exécutif et de préparer un congrès extraordinaire pour plusieurs raisons. Outre son absence à la cérémonie d'investiture du président de la République, les «redresseurs» taxent Fawzi Rebaïne de «traître». Pour eux, «il a trahi la patrie en saisissant des instances étrangères pour exposer des questions d'intérêt national». Répondant à ces accusations, le président de Ahd 54 a estimé que «c'est une honte de la part de ces gens qui me traitent de traître. Ils ne connaissent même pas les membres des bureaux de wilaya». Rebaïne a mis en cause leur crédibilité. «Leur action n'a aucune base légale. Je les défie de rassembler 50% des militants de leurs wilayas respectives», a-t-il indiqué, soulignant que «ce n'est pas la première fois que ces personnes ont tenté de déstabiliser le parti, mais en vain», affirmant dans ce sens que «ma participation à l'élection présidentielle de 2004 et 2009 n'est qu'un fruit de mon parcours de militant». Fawzi Rebaïne s'est exprimé également sur certaines questions d'actualité telles que l'affaire des sept moines, la petite Sophie, la réconciliation nationale et le festival panafricain.