Tout porte à croire que la RN 24, fermée à la circulation depuis des années, sera rouverte à la circulation dans les jours à venir. Une lueur d'espoir, pour les habitants de la région, se dessine à l'horizon. En se déplaçant au village Mazar, lieu de fermeture de la route, nous avons constaté de visu que les barricades sont toujours là, et la route est belle et bien toujours fermée, contrairement à certaines rumeurs qui font état de sa réouverture. Sur place, certains villageois affirment, en revanche, qu'ils ont vu quelques voitures civiles autorisées à la circulation. Seulement ils ne savent pas s'il s'agit de véhicules appartenant à des militaires stationnés au cantonnement au lieu dit Treizième, à mi-chemin entre Dellys et Mizrana, sur le tronçon interdit à la circulation. Pour rappel, un mouvement de protestation est entamé, il y a de cela un mois, par les commerçants de la daïra de Tigzirt pour réclamer justement la mise en service de cette route. Une fermeture, pour des raisons sécuritaires dit-on, qui a porté un sacré coup au développement économique local. Contacté par téléphone, un membre de l'association des commerçants de Tigzirt, nous affirme : «Des échos nous sont parvenus sur une éminente réouverture de la RN 24 dans les jours à venir ; mais pour le moment rien d'officiel. De toute façon, nous espérons que ce sera le cas. Cette fermeture n'est autre qu'un mur de Berlin à l'algérienne». Pour les citoyens de la daïra de Tigzirt, un autre problème a encore surgi ces jours-ci. Il s'agit en effet du transfert de la majeure partie des services de l'hôpital de Tigzirt vers celui de Ouaguenoun. Comme dit l'adage bien de chez nous, quand le mal vient, il ne vient pas tout seul. De ce fait, d'après des citoyens que nous avons apostrophés, un autre mouvement est envisageable, pour sauver leur structure hospitalière.