Pour synthétiser un peu l'impact de l'accomplissement du programme Apollon sur divers domaines liés à la science, Gilles Leclerc, directeur général des technologies spatiales à l'agence spatiale du Canada a identifié trois domaines : la formation, l'environnement et les innovations technologiques. En développant l'astronautique en général et le programme Apollo en particulier, les chercheurs sont parvenus à des avancées considérables. Parmi ces innovations : les outils sans-fil rechargeables, les matériaux d'isolation, les filtres à eau, les combinaisons thermiques, la miniaturisation d'équipements médicaux ou biologiques, les matériaux de souliers athlétiques et les lentilles résistant aux éraflures. La course des étoiles entre les deux superpuissances, en l'occurrence les USA et l'URSS, a eu des retombées bénéfiques sur la formation et l'intéressement des jeunes aux études en science et technologie. Le programme Apollo a donné du punch aux carrières scientifiques. De nombreux étudiants ébahis par les images vues à la télévision, décrivant les missions Apollo, choisissaient la branche technologie et science. Par ricochet, le monde a fait un bond grâce à toutes ces personnes maîtrisant les technologies. Gille Leclerc estime que la «conscience environnementale globale» est née après que le monde s'est rendu compte de la fragilité de la Terre. Une fragilité ressentie à la vue des images de cette Terre sous l'impulsion du programme Apollo. Le directeur général des technologies spatiales à l'Agence spatiale du Canada affirme que se sont en premier les astronautes en admirant un lever de Terre (par analogie à un lever de soleil) qui ont perçu le plus cette fragilité..