Alain Michel s'est réuni hier avec les dirigeants du club. Une rencontre qui a porté sur le problème financier qui traîne depuis la saison écoulée. L'entraîneur des Vert et Rouge, qui n a pas encore signé son contrat, ne compte pas le faire tant qu'il n'a pas perçu son argent. La direction lui doit toujours trois salaires, ajoutez à cela quelques primes de matches, ce qui fait un petit pactole auquel Alain Michel ne veut aucunement renoncer. Après avoir réussi à atteindre les objectifs fixés par les dirigeants, le coach peut négocier en position de force. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'à moins d'une semaine du lever de rideau du championnat de D1, les dirigeants, et à leur tête le président Amrous, sont dos au mur. La situation se complique davantage pour eux, et à juste titre, car Alain Michel n'est pas le seul à réclamer son argent. Bouabdallah, Mokdad, Babouche et Bouguèche sont aussi sur le point de se fâcher pour le même motif. Les deux premiers sont les nouvelles recrues qui attendent avec impatience que leur problème financier soit réglé. Dans le même cas, Babouche et Bouguèche, qui ont reçu pour leur part des chèques de garantie, attendent toujours de pouvoir les encaisser. A peine le stage de préparation achevé, voilà que les problèmes resurgissent au niveau de l'équipe. Comme si le Mouloudia est condamné à vivre perpétuellement dans la tourmente. D'autant qu'un autre problème pourrait faire surface dans les prochains jours. Il s'agit de l'hébergement des deux émigrés, qui attendent toujours d'être logés. Cela sans oublier l'histoire de la présidence qui est loin encore d'être réglée.