La hausse du mercure expose les jeunes enfants et les personnes âgées au coup de chaleur (forme d'hyperthermie) et au risque de déshydratation. D'autres populations sont aussi plus exposées en cas de chaleur extrême, comme les travailleurs du bâtiment ou les sportifs (jogging, vélo...). Les risques pour la santé sont accentués lorsque la chaleur dure plusieurs jours ou est continue jour et nuit. La pollution atmosphérique est un facteur aggravant. Le premier réflexe à avoir est de protéger son habitation de l'augmentation de la température : fermer les volets et les rideaux des façades exposées au soleil ; ouvrir les fenêtres tôt le matin, tard le soir et la nuit... Aux heures les plus chaudes, il faut rester dans les pièces les plus fraîches. Pour les sorties, préférer le matin tôt (avant 11h) ou le soir tard (après 21h), rester à l'ombre, porter des vêtements légers (coton) et amples, de préférence de couleur claire, et un chapeau. Surtout ne pas oublier qu'on ne laisse jamais un enfant seul dans une voiture, même un instant. Il est important de se mouiller régulièrement le corps, en prenant régulièrement des douches, des bains frais, sans se sécher. On peut aussi appliquer un gant ou des linges humides sur le visage, le cou, bras et jambes ou vaporiser de l'eau à l'aide de brumisateurs. Bien entendu, il faut boire régulièrement de l'eau, sans attendre d'avoir soif, et continuer à manger une alimentation variée. Pour diversifier l'apport en eau, penser au thé ou café frais, sirop très dilué dans de l'eau, soupes froides, compotes de fruits, fruits et légumes riches en eau (pastèque, melon, fraises, pêches, tomates, courgettes, concombres), yaourts. Pour les tout petits, proposer régulièrement un biberon d'eau, même en l'absence de demande. Enfin, il faut savoir que certains médicaments peuvent interagir avec la chaleur, ce qui requiert une surveillance particulière. Le paracétamol est inefficace pour traiter le coup de chaleur : mieux vaut rafraîchir la personne et se rendre à l'hôpital pour les cas graves.