Suite à l'interview que nous a accordé Abdelkader Drif, publiée dans notre édition du 1er août, le président du CSA/Mouloudia Club d'Alger, Sadek Amrous, nous a adressé une mise au point que nous reproduisons dans son intégralité. «Le journal Le Temps d'Algérie dans son édition du 1er août 2009 a fait état de nouvelles élucubrations de Abdelkader Drif , qui pour l'histoire a été désigné par cooptation à la veille de la Coupe d'Afrique en 1976 en qualité de président de la section football pour une durée de 540 jours. Se présentant toute honte bue comme étant le dernier président vivant du MCA d'avant la réforme, bien que l'Algérie toute entière sache pertinemment que le dernier président élu a été feu Balamane, dit Ferhat, dont le souvenir impérissable restera, au même titre que celui des illustres personnalités qui ont fait la gloire du club, à l'instar des Aouf, Derriche, Benhabyles, Djazouli, Djaout, gravé dans la mémoires de tous les Mouloudéens. Abdelkader Drif, en dépit de tous ses efforts, restera pour l'éternité, et malheureusement pour lui, dans l'antichambre de l'historie du club. Personnage narcissique, controversé, versatile, dont le discours frise la paramnésie et la paranoïa, M. Drif, dans le sillage de sa jalousie morbide, tente de présenter Rachid Marif comme étant le responsable de tous les maux qui rongent le doyen des clubs d'Algérie, alors que ce haut cadre de l'Etat, tenu par une stricte obligation de réserve, s'est abstenu, depuis fort longtemps, de toute intervention dans la vie du club. Le CSA/MCA depuis sa création, et dans le strict respect de ses statuts, a toujours communiqué avec l'opinion sportive nationale dans un esprit rigoureux de crédibilité, de vérité et de respect envers ceux avec lesquels elle partage les préoccupations liées à l'avenir du club. Cette attitude a toujours prévalu, et le MCA n'a jamais versé dans l'invective, l'insulte, les commérages et l'autosatisfaction, à l'inverse de Abdelkader Drif, qui excelle dans ces pratiques. Dans un souci d'informer les Mouloudéens, et afin de ne pas se laisser abuser par la série d'articles ou plutôt de publireportages de Abdelkader Drif, omniprésent dans la presse des dernières semaines, le CSA/MCA tient à préciser que les écrits en question qui se veulent être l'autoportrait d'une pseudo figure emblématique du MC Alger, ne participent en aucun cas à la réflexion générale sur le football national, et n'apportent aucun élément nouveau, ni même ne serait-ce qu'un minimum de solution à tous les problèmes vécus par le club. Les contrevérités que distille à l'envie Abdelkader Drif, dominées par l'imposture et l'invective, reposent sur l'obsession de ce personnage à travestir la vérité en utilisant outrageusement le matraquage médiatique à des fins machiavéliques. Les questions qui naguère avaient interpellé nos consciences nous reviennent en force à l'esprit. En effet, Pourquoi, à chaque fois que le MCA arrive à sortir la tête de l'eau, M. Drif monte-t-il au créneau pour jeter l'anathème et la suspicion dans le seul but de créer un climat malsain fait de haine et de rancune ?Pourquoi s'attaque-t-il avec autant de virulence à toute personne, qu'elle soit physique ou morale, ainsi qu'à toute institution susceptibles d'apporter son aide au club, en fustigeant des ministres de la République à travers des propos indélicats et diffamatoires ? Que penser des insinuations venimeuses portées à l'encontre d'un haut commis de l'Etat dont il se prétend être paradoxalement l'ami, et de quelle amitié s'agit-il ? alors qu'en réalité cette attitude n'est guidée que par la jalousie, l'envie, l'hostilité et la malveillance ? Aveuglé par son «moi» et a un passé auquel il s'accroche tel un naufragé à sa bouée de sauvetage, M. Drif vit très mal cette situation, inquiet du peu de cas que lui accorde l'opinion publique et sportive, qui n'est pas dupe de sa démarche. Il est vrai qu'après la disparition des «anciens», seuls demeurent quelques rares hommes en mesure de perpétuer l'esprit de nos aînés. L'environnement exécrable qui enveloppe le club, les déclarations belliqueuses débridées, haineuses que ne cesse de déclamer le sus-nommé sont, il est vrai, autant d'obstacles que répugnent à affronter ceux encore en mesure de changer la face des choses et d'apporter un tant soi peu d'espoir dans cet univers frelaté. Habitués à ses frasques qui interviennent cycliquement et aux déclarations dont il abreuve copieusement ceux qui ont commis l'immense erreur de l'avoir coopté, voilà bientôt trente trois ans, Abdelkader Drif, perdu dans les méandres de ses chimères, tente maladroitement de justifier, mais en vain, des convictions qu'il n'a pas. Pour notre part, nous restons convaincus que, fidèle à sa stratégie, il poursuivra inlassablement son œuvre de déstabilisation dans l'objectif de semer la confusion dans l'esprit de l'opinion, à exacerber encore davantage l'ambiance confuse et délétère savamment entretenue par les ennemis du Mouloudia d'Alger qui jubilent de l'aubaine qui leur est offerte. S'agissant «du respect dans ce qu'il représente comme symbolique», cette affirmation de M. Drif prêterait à rire tant celui-ci se trouve aux antipodes de ce qu'il déclare. Usant de qualificatifs qui ne l'honnorent pas, l'intéressé affirme dans une de ces innombrable «interview» que «le MCA représente un danger du fait qu'il draine une foule importante de supporters pouvant représenter un élément d'instabilité sociale, que cette paix sociale est précaire», et qu'elle peut évoluer à tout moment dans un sens négatif. Sans vouloir préjuger de la gravité de ces paroles qui n'engagent que leur auteur, la direction du CSA/MCA considère que la situation actuelle ne prête aucunement à inquiétude, quand bien même elle nécessite une mobilisation de tous les instants, en espérant toutefois que M. Drif mette fin une fois pour toutes à ses projections identitaires, qui en finalité font désordre et ne portent préjudice qu'au seul Mouloudia d'Alger». Le président du CSA/Mouloudia Club d'Alger