Le 6e Festival international du Sahara occidental, qui s'est tenu récemment dans le camp de réfugiés sahraouis de Dakhla, demeure le seul festival au monde à se tenir dans un camp de réfugiés, a relevé le New York Times dans une récente édition. Cette manifestation, «seul festival au monde à se tenir dans un camp de réfugiés», a été organisée dans «le but d'attirer l'attention du monde sur le conflit», vieux de plus de 30 ans, entre le Front Polisario, représentant du peuple sahraoui, et le Maroc. Le grand quotidien new-yorkais a souligné que cette idée «a germé dans l'esprit de cinéastes espagnols pour attirer l'attention du monde sur un conflit politique rarement reconnu au-delà des frontières de ce coin situé dans le nord-ouest de l'Afrique». L'article, paru dans la section «Arts et loisirs», signale que «quelque 180 000 Sahraouis vivent dans des camps tout le long de la frontière algéro-mauritanienne, exilés à la suite d'un long combat avec le Maroc». Revenant sur le Festival du film international du Sahara occidental, le New York Times a relevé que «bon nombre de stars du cinéma espagnol, dont les fameux réalisateur Pedro Almodovar, actrice Penelope Cruz ou les frères Carlos et Javier Bardem, figurent parmi les défenseurs de la cause sahraoui en Espagne».