Répondant aux accusations du chef de file des dissidents du Front national algérien (FNA), Mohamed Benhamou, les dirigeants du parti considèrent que «ces accusations sont infondées et n'ont aucune légitimité». Selon le chargé de communication du FNA, Mohamed Tine, «du point de vue juridique, les accusations de Benhamou sont infondées puisque le rapport financier du parti a été présenté lors du dernier congrès du FNA. La question est donc réglée (...) Même s'il y a réellement un problème du genre, c'est aux instances compétentes du parti de trancher». Pour la direction du FNA, «les accusations de Benhamou ne sont que du bavardage», estime encore le chargé de communication de cette formation secouée par un mouvement de dissidence depuis notamment l'élection présidentielle d'avril 2009, mouvement conduit par le député de la wilaya de Tlemcen, Mohamed Benhamou. Ce dernier, a déposé plainte contre le président du parti, Moussa Touati, l'accusant d'avoir violé la loi qui stipule que chaque parti politique doit présenter son bilan moral et financier annuel. Les dissidents reprochent au président du FNA d'accaparer l'argent du parti et la mauvaise gestion de l'argent des députés. «La gestion financière du FNA se fait dans l'opacité», dénoncent-ils.