La série de portraits consacrée aux savants algériens et intitulée «Öulamae El Djazaïr» (les savants d'Algérie) est la plus intéressante du programme spécial Ramadhan. Ce dimanche, on a eu droit à un petit portrait du regretté Mouloud Kacem. Les intervenants nous ont présenté de nouvelles facettes de cet homme de culture exceptionnel. En effet, le grand historien et chercheur qui était connu pour être un grand amateur de musique universelle était aussi un pianiste. L'ex- ministre des affaires religieuses et chargé de l'arabisation avait une mémoire exceptionnelle. Ayant appris le Coran dès son jeune âge à l'école coranique de son village natal sur les hauteurs d' Akbou près de Béjaïa, Mouloud Kacem Naït Belkacem a consacré sa vie aux études, à la recherche, à la religion et à la révolution. En effet, après être passé par la célèbre école Zaytouna de Tunis et l'université du Caire, il a rejoint la Sorbonne pour préparer un doctorat d'Etat mais l'appel du 1er Novembre 1954 l'obligea à reporter l'obtention de ce diplôme. Sa mémoire exceptionnelle lui permettra de maîtriser neuf langues dont le Suédois, l'Italien et l'Allemand. L'homme encyclopédie avait la capacité d'apprendre tous les livres et articles qu'il lisait et gardait en mémoire même le contenu, les dates et les numéros de référence des lettres administratives qu'il recevait et envoyait lorsqu' il était ministre. Le portrait programmé ce dimanche était bien réussi mais pour cerner la vie et l' œuvre du grand historien, révolutionnaire et chercheur qu'était Mouloud Kacem, il faut un grand travail de recherche et au moins une dizaine de moyens métrages.