Il s'agit de l'une des demandes les plus courantes en chirurgie esthétique du visage. Réalisée par un praticien qualifié et expérimenté (chirurgie maxillo-faciale ou chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique), la chirurgie des paupières tombantes donne des résultats d'un naturel bluffant, éclairant un regard et gommant un air fatigué permanent. Autour de 40 ans, la paupière supérieure s'alourdit, avec apparition plus ou moins progressive d'un excédent de peau, la classique «casquette». Les rides de la patte d'oie se marquent progressivement et une poche de graisse se forme dans la portion interne de la paupière (proche de la racine du nez). L'ensemble de ces anomalies apparaît et s'aggrave en raison des effets de la gravité et des agressions extérieures (UV, tabac, pollution…), mais aussi des actions répétées du muscle orbiculaire de l'œil. Techniques de médecine esthétique envisageables en cas de paupières tombantes Les rides de la patte d'oie peuvent être améliorées par les techniques de surfaçage (lumière pulsée - laser non ablatif fractionnel erbium voire CO2) et les injections de toxine botulique (décontraction du muscle orbiculaire) et d'acide hyaluronique (comblement et réhydratation du derme). La chute de la queue du sourcil peut être améliorée dans certaines limites par la toxine botulique. En revanche, un excédent cutané net de la paupière supérieure relève d'un geste chirurgical léger : la palpébroplastie La dernière trouvaille, la palpébroplastie La palpébroplastie tend vers toujours plus de naturel et de personnalisation. Ainsi, par exemple, une paupière «pleine» sera préservée ; on veillera à l'alléger subtilement en conservant l'impression de mystère qu'elle donne au regard. Les gestes réalisés ne doivent en aucun cas modifier la forme des yeux. Bien effectués, ils donnent un air reposé et rendent au regard son éclat. L'association avec les injections (toxine botulique à faibles doses, acide hyaluronique) est très fréquente, complétant et pérennisant les résultats de la chirurgie.