Généralement, en ce mois sacré de Ramadhan, les gens qui jeûnent se plaignent souvent d'un malaise, notamment chez les personnes âgées et les malades chroniques. A cet effet, ces derniers se dirigent vers les services des urgences des hôpitaux pour recevoir les premiers soins et revenir chez eux dans de bonnes conditions. Néanmoins, malgré l'effet du jeûne, les services sanitaires sont toujours là, présents, pour apporter aide et assistance les malades, et ce, à n'importe quelle heure de la journée et même en soirée. Toutefois, ce qui est remarquable en ce mois de jeûne, c'est que moins de monde se dirigent vers les hôpitaux pour des soins, notamment en soirée, puisque les services de la permanence qui assurent leur travail après le f'tour ne reçoivent pas beaucoup de gens, comme c'est le cas pour les autres mois de l'année. Des équipes médicales permanentes Toutefois, voulant assurer leur boulot dans de bonnes conditions et afin d'éviter que le patient souffre, les responsables concernés des différents établissements hospitaliers veillent à ce que des équipes soient toujours sur place pour accueillir les patients. A cet effet, des équipes médicales sont reparties à travers les différents services durant toute la journée et même pendant la nuit, afin de veiller à la santé des citoyens. D'ailleurs, c'est l'avis même de certains patients qui se sont rendus pour un malaise à l'hôpital, puisque ces derniers affirment qu'il y a une prise en charge totale de la part du personnel, et ce, à n'importe quel moment où les gens se rendent. Pour cela, plusieurs patients, notamment les personnes âgées qui font le jeûne, se trouvent souvent exposés à un malaise. Pour cela, ils prennent directement la route de l'hôpital Khellil Amrane pour recevoir les soins nécessaires avant de revenir chez eux en bonne santé, après la prise en charge assurée par des médecins sur place. Les personnes âgées et les malades chroniques en force Toutefois, celui qui se rend aux hôpitaux de la ville de Béjaïa en ce mois sacré de Ramadhan aura certainement remarqué la forte présence des personnes âgées et même des malades chroniques. Ne respectant pas l'avis de leurs médecins qui leur interdisent de jeûner, ces derniers sont souvent pris par un malaise au point où ils sont dans l'obligation de se rendre dans un établissement hospitalier pour recevoir les soins nécessaires. C'est l'avis même de certains médecins qui ont tenu à nous affirmer : «Effectivement, nous avons constaté que les personnes âgées et les malades chroniques se rendent souvent à l'hôpital pour recevoir des soins à cause d'un malaise. Bien que leur âge ou leur maladie ne leur permettent pas de faire le jeûne, ces derniers osent d'eux-mêmes et sont souvent pris de malaise, ce qui nécessite leur admission vers l'hôpital. D'ailleurs, nous recevons plusieurs cas de ces derniers et une meilleure prise en charge leur a toujours été réservée par le personnel médical.» La rupture du jeûne sur place Toutefois, si les équipes qui assurent leur travail durant la journée se permettent de rentrer chez elles pour la rupture du jeûne, ce n'est pas le cas pour d'autres qui sont dans l'obligation de le faire à l'hôpital, à cause de leur travail. D'ailleurs, ils sont là pour se regrouper autour d'une table après avoir terminé la tâche qui leur a été destinée, notamment la prise en charge des patients, et effectuer leur devoir religieux avant de reprendre leur travail juste après, bien que durant la nuit, peu de gens se rendent aux établissements hospitaliers. Toutes les conditions sont réunies Bien que l'effet du jeûne laisse ses traces sur l'homme, notamment les services qui sont dans l'obligation d'assurer la permanence, nous avons constaté que toutes les conditions sont réunies au niveau des hôpitaux pour prendre en charge les maladies et leur donner les premiers soins. Le personnel médical sur place veille à ce que le patient soit à l'aise et reçoive tous les soins nécessaires avant de rentrer chez lui en parfaite santé. C'est pour dire que le mois de Ramadhan n'est pas celui de repos pour tous les services.