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Les urgences médicales débordées durant le Ramadhan
Les polycliniques appelées à venir à la rescousse des hôpitaux
Publié dans La Tribune le 22 - 08 - 2010


Photo : M. Hacène
Par Amel Bouakba
Chaque année durant le mois de Ramadhan, les urgences médicales sont débordées, de jour comme de nuit. Selon les statistiques, environ six millions d'Algériens se présentent chaque année aux services des urgences médicales, à l'échelle nationale ; toutefois, seul un pourcentage minime représente de véritables cas d'urgence. Les urgentistes estiment que bien souvent le service est réduit à traiter des cas qui relèvent de la pure «bobologie». Ainsi, face au nombre important de ceux qu'on pourrait appeler «les faux malades», qui viennent pour des petits «bobos», les urgences se retrouvent encombrées. Ces services ont du mal à prendre en charge correctement les cas véritablement graves qui nécessitent une urgence vitale et l'orientation dans de bonnes conditions vers une structure plus spécialisée. Pendant le mois sacré, ce scénario est récurrent. «Beaucoup de gens n'hésitent pas à aller aux urgences et à mobiliser les équipes soignantes pour une simple migraine, une fatigue due à un manque de sommeil…», affirme un médecin au niveau des urgences médicales du CHU Beni Messous. Les services des urgences demeurent les premiers endroits où se dirigent les malades. Mais la plupart de ces cas ne sont pas réellement urgents, les vraies urgences ne représentent en fait qu'un faible pourcentage. A vrai dire, beaucoup de personnes ont «le réflexe urgences» dès qu'elles ressentent le moindre malaise, mais ne réalisent pas qu'elles prennent peut-être la place d'une personne en danger vital. Cette situation parasite le travail des équipes soignantes au niveau des services des
urgences d'autant que le nombre de malades chroniques nécessitant une prise en charge urgente est important, entre autres, les diabétiques. «Les gens confondent carrément les urgences avec un service de bobologie», estiment des médecins rencontrés sur place. Selon eux, cette situation provient du fait que les autres structures de santé, comme les établissements publics de santé de proximité
(polycliniques) ne jouent pas leur rôle. Pour rappel, le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière avait annoncé, à l'époque de Saïd Barkat, tout un programme de réhabilitation des polycliniques, affirmant qu'il allait les doter de toutes les spécialités requises pour les soins de base comme la chirurgie dentaire, la médecine générale, la protection maternelle et infantile, un laboratoire et une pharmacie.


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