«Ce journaliste a eu le courage de s'élever contre un grand lobby sioniste en révélant l'un des aspects des crimes de l'armée israélienne. Il a ainsi permis de mettre à nu l'imposture des allégations des sionistes devant l'opinion publique mondiale et de rappeler la justice de la cause palestinienne», a déclaré Belkhadem lors de sa rencontre avec le journaliste qui a vu la présence l'ambassadeur de Palestine à Alger et de membres de la Fédération des journalistes algériens (FJA). Pour sa part, le journaliste Bostrom a affirmé que dans son reportage étayé de photos publié dans le journal suédois Aftonbladet, il a révélé 130 cas de vols d'organes, dont 52 cas ayant été autopsiés par l'armée israélienne. Dans son article intitulé «Nos enfants sont pillés de leurs organes», le journaliste a fait la lumière sur les pratiques de l'armée israélienne qui dépouille les corps des martyrs palestiniens de leurs organes pour les vendre, à des prix astronomiques, à des réseaux spécialisés dans le trafic d'organes. L'article relate les témoignages de familles palestiniennes affirmant avoir récupéré, auprès de l'armée israélienne, les corps de leurs défunts, la poitrine recousue. Une photo jointe à l'article montre un jeune homme dont le torse est effectivement recousu sur toute la longueur. Un cas particulier est abordé dans le reportage : celui d'un résident de Cisjordanie, Bilal Ahmed Ghanem, tué en 1992 à l'âge de 19 ans et rendu à sa famille, cinq jours plus tard, avec des traces de couture sur le corps. Le journaliste suédois a, par ailleurs, appelé à «une intervention internationale notamment des instances internationales spécialisées pour faire la lumière sur de telles pratiques inhumaines contre le peuple palestinien sans défense», précisant que des réseaux internationaux kidnappent des enfants dans plusieurs pays, dont la Palestine, aux fins du trafic d'organes.