Le premier ministre de l'entité sioniste Benyamin Netanyahou a proposé à la criminelle de guerre et chef du parti Kadima de rejoindre son équipe gouvernementale afin de lui éviter, si elle voyage en Europe, de répondre pour ses crimes contre les Palestiniens de Ghaza devant la justice. Les médias occidentaux refusent de faire cette lecture mais pensent qu'avec cette proposition Netanyahou entendrait diviser le parti créé par l'autre criminel de guerre Sharon, qui continue de végéter dans le coma. A la veille de Noël, ce dernier a rencontré Livni et évoqué avec elle sa possible entrée au gouvernement pour pouvoir bénéficier d'un passeport diplomatique et ainsi se déplacer en Occident sans risque d'être traduite devant la justice. Un mois après l'agression barbare contre Ghaza, elle avait refusé de rejoindre la coalition dirigée par l'extrémiste Netanyahou, pour soit-disant ne pas diviser son parti. A ce moment-là, il n'y avait pas encore de rapport Goldstone condamnant les crimes contre les Ghazaouis. C'est notamment la lecture faite par un journal de droite français pour qui «Benyamin Netanyahou veut faire table rase de l'opposition en déclenchant une implosion de Kadima, le parti centriste dirigé par Tzipi Livni». il rappelle que cette femme «traverse une passe difficile à la tête de sa formation» et oublie, comme les autres, que sa passe difficile est son récent voyage reporté en Grande-Bretagne pour échapper à la justice, lorsqu'un tribunal londonien avait lancé un mandat d'arrêt contre elle, suite au rapport Goldstone. Comme les sionistes ont des yeux et des oreilles partout, Livni avait été mise au courant à la dernière minute qu'elle était sous le coup d'un mandat d'arrêt émis par un tribunal britannique, après une plainte d'associations de soutien aux Palestiniens qui ont monté un dossier solide contre elle et son ancien Premier ministre, Ehud Olmert, mais aussi d'autres responsables israéliens. On se souvient que cet épisode avait créé une tension politico-diplomatique entre les dirigeants israéliens et britanniques. Les responsables israéliens ont poussé l'outrecuidance jusqu'à menacer Londres de représailles si les dirigeants britanniques ne révisaient pas leur législation dans le sens d'empêcher la justice de juger les criminels de guerre israéliens, comme l'avait fait, toute honte bue, l'Espagne. Certainement avisé par le puissant lobby sioniste international, le chef de la diplomatie britannique David Miliband a alors déclaré que son pays allait «examiner les façons de changer son système pour éviter des cas similaires à l'avenir». Israël rejette la procédure britannique Cela a été la réponse au communiqué du chef de gouvernement israélien, selon lequel «Israël rejette la procédure judiciaire cynique engagée par un tribunal britannique contre Tzipi Livni à l'initiative d'éléments extrémistes». Les responsables britanniques vont-ils renier leurs valeurs en touchant à la sacro-sainte indépendance de la justice pour faire plaisir aux Israéliens ? Si cela se produit, l'on ne s'étonnera guère tant les volte-face et les reniements en Occident sont monnaie courante. Livni, alors chef de la diplomatie de l'entité sioniste, avait, à la veille de l'agression contre les Ghazaouis, «consulté» en catimini, chez lui, le raïs égyptien, qui était au courant mais qui n'avait pas averti les chefs de la résistance palestinienne qui auraient, de ce fait, pris leurs précautions, au moins pour éviter les premiers massacres de policiers palestiniens. Interrogé sur ce mandat d'arrêt, Livni a rajouté de la provocation contre les hommes libres de ce monde, en affirmant que si cette guerre était à refaire, elle la referait, démontrant qu'elle et ses semblables de tout bord sont de véritables criminels que personne ne pourrait punir, sauf Dieu. Il faut rappeler qu'avant Livni, d'autres hauts dirigeants israéliens avaient été menacés de poursuites judiciaires, comme le vice-Premier ministre israélien Moshe Yaalon qui avait été pris d'une peur panique en annulant un déplacement à Londres, lorsqu'il était à la tête de l'état-major de l'armée criminelle israélienne de 2002 à 2005. Le ministre de la Guerre sioniste Barak fit la même chose. Il avait refusé de descendre de l'avion qui le menait vers la justice des hommes. Le même criminel avait aussi échappé à la justice aux Pays-Bas, lorsqu'il avait fait l'objet d'un mandat d'arrêt suite à une plainte d'un Palestinien l'accusant fort justement d'avoir été impliqué dans des pratiques de tortures. Il avait été sauvé par les autorités hollandaises qui sabordèrent l'action réparatrice. Netanyahou soutient Livni Le geste de Netanyahou envers Livni a été un signe de solidarité avec elle, et tous les responsables, quelle que soit leur obédience politique, feront la même chose pour éviter à leurs acolytes de rendre des comptes. En réalité, ils n'ont pas de principes, et la démocratie qu'on vante dans l'entité sioniste n'est qu'une façade. Du reste, il n'est que de voir la composition de l'actuelle équipe qui dirige cette entité, faite d'un conglomérat de partis d'une extrême à une autre. On y rencontre des ultras de la droite et des socialistes «bon teint». Ils sont tous des criminels impunis jusque-là. Ainsi, bien avant Ghaza, Tzipi Livni était, dans les années 1980, dans une unité spéciale du Mossad dans laquelle elle avait pris part à des opérations de liquidation physique de leaders palestiniens installés en Europe, notamment à Paris. C'est le très influent journal britannique qui révèle ces informations en citant un ancien responsable du Mossad, le service de renseignements sioniste. Avant de rejoindre les unités spéciales de ce service, cette femme qui se présente aujourd'hui, comme une «modérée», décrite comme «intelligente», a été d'abord officier au sein de l'armée israélienne où elle avait fait ses armes. C'est en 1980, à Paris où elle étudiait le droit, que Livni a commencé à travailler pour ce service. Elle était derrière l'exécution, le 20 août 1983 à Athènes, de Maamoun Choukri Merriche, l'un des assistants du dirigeant de l'OLP, Khalil El Wazir (Abou Djihad). Son penchant pour la violence, cette avocate l'a hérité de son père Eytan Livni et sa mère Sarah qui étaient tous deux des membres actifs de l'Irgoun, une organisation terroriste clandestine activant déjà durant le mandat britannique en Palestine, avant de former le noyau dur du Likoud, parti ultranationaliste qui continue toujours aujourd'hui d'exister. L'ancienne terroriste du Mossad, 51 ans, est mariée et mère de deux enfants. Bien entendu, en Israël, l'ancienne tueuse des dirigeants palestiniens est perçue comme «une femme intègre et modérée», mais qui ne fait pas l'unanimité dans les rangs de son parti, Kadima. Livni n'a jamais été inquiétée par la justice. Les faucons de son parti la considèrent «trop modérée sur la question d'un règlement avec les Palestiniens». C'est comme si un jour, en Israël, il y a eu des dirigeants modérés. D'ailleurs, l'actuel ministre de la Défense, le «travailliste» Barak, était dans les années 1970 et 1980, un terroriste notoire qui se déguisait en femme blonde pour liquider les dirigeants, au Liban notamment. Leur pedigree est bien fourni, ces dirigeants israéliens ! Un jour peut-être ils finiront pas payer. Sharon est en train de le faire, il existe assurément une justice immanente.