A en croire les informations colportées çà et là, «le ou les voleurs auraient subtilisé 200 ou 300 millions de centimes provenant d'une collecte de fonds légale, des bijoux appartenant à l'épouse de l'imam ainsi qu'un certain nombre d'articles». Une enquête a été immédiatement déclenchée par la police pour identifier les auteurs. Ce larcin s'est déroulé le premier jour de l'Aïd El Fitr et précisément «entre la prière d'El Asr et celle du Maghreb», indiquent des sources requérant l'anonymat. Le ou les voleurs se seraient introduits dans le logement d'astreinte situé au cœur de la mosquée de la cité des Anassers (Kouba) à l'heure où l'imam se serait déplacé pour effectuer une visite à des proches. Aucune indication n'a été fournie sur le mode opératoire du ou des voleurs. Néanmoins et au vu du grand nombre d'articles dérobés, relèvent certaines sources qui parlent de véritable déménagement, «les voleurs seraient au nombre de deux ou trois personnes y compris, peut-être, la complicité d'un chauffeur de camion». Alerté par la victime à son retour, les services de la police scientifique auraient investi les lieux pour y mener une enquête. Selon certaines indiscrétions, «de sérieux indices auraient été prélevés sur les lieux par les policiers qui, au terme de leurs études, pourraient les conduire à une piste et à l'identification des auteurs de ce vol de nature blasphématoire». Sur ce point, certaines rumeurs font état de la «découverte, par les policiers, de sang qui appartiendrait à un des voleurs qui se serait blessé lors du cambriolage». Bien que des sources sûres eurent confirmé le vol en question, aucune source policière n'a confirmé ou infirmé les informations concernant le maraudage dont a été victime l'imam de cette mosquée et encore moins sur le mode opératoire de ces derniers. Une affaire à suivre. De leurs côtés, les fidèles ont fermement condamné cet acte immoral qu'ils qualifient, par ailleurs, de blasphématoire étant donné que le logement de l'imam est situé au cœur de la mosquée.