Un lot de bijoux évalué à 1 milliard de centimes, 2600 euros, 3200 dollars américains et 50.000 DA ont été dérobés par l'un des auteurs. Au terme d'une enquête menée par les Groupes mobiles anti-criminels de la sûreté de daïra de Chéraga, les auteurs ainsi que les receleurs ont été mis sous les verrous. Les policiers ont, également, réussi à restituer une grande partie des bijoux et 31 millions de centimes, fruit du recel. Des suites d'une information «susurrée» par un informateur, les policiers ont, après une longue surveillance, arrêté le principal auteur, L.K., 18 ans, repris de justice notoire qui présentait des signes ostentatoires de richesse. Ce dernier, toxicomane avéré et connu par les services de police dès son jeune âge, avait été libéré de prison quelques jours auparavant. Une exploitation judicieuse des infos et une extension de compétences ordonnées par le tribunal de Chéraga a permis aux Gmac d'arrêter à Boghni (wilaya de Tizi Ouzou), C. H., bijoutier. Une troisième personne E.M.L. résidant à Chéraga a, également, été arrêtée pour recel. Les trois individus ont été placés sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur. Un jeune mineur qui avait pour rôle de faire le guet lors du cambriolage a été mis sous contrôle judiciaire ainsi que deux autres receleurs remis en liberté provisoire par le même magistrat. Le mode opératoire utilisé par le principal auteur du «vol qualifié» (vol de nuit qualifié de professionnel par le code pénal) laisse croire qu'il était «tuyauté». Pour preuve, ce dernier s'est instantanément dirigé vers la chambre de nuit où était soigneusement dissimulée, au fond d'un placard, une mallette contenant un important lot de bijoux, de pierres précieuses, 2 600 euros, 3200 dollars américains, 50.000 DA ainsi qu'un téléphone portable cellulaire de marque Samsung. Connaissant apparemment les lieux et pendant qu'un mineur faisait le guet, L.K. a escaladé le mur de l'enceinte de la villa du couple absent, pour se diriger directement vers la porte de la cuisine, côté jardin et dont la porte en acier était entrouverte. Ce détail a laissé perplexe les enquêteurs du fait que les propriétaires étaient absents. Par ailleurs, aucune des multiples chambres de la villa n'a été visitée, ce qui, par conséquent, étaye l'hypothèse selon laquelle le voleur était parfaitement renseigné. Cette affaire démontre l'audace des auteurs mais aussi la perspicacité des policiers durant l'enquête. La ténacité des policiers dans les investigations les a conduits à traiter cette affaire en l'espace d'une vingtaine de jours.