Une dizaine d'éléments du corps de la garde communale affectés dans la commune de Aïn Zaouïa, chef-lieu de la municipalité, et au niveau du village Boumahni crient à l'injustice. Ces éléments ont été recrutés et ont occupé leurs postes depuis maintenant huit mois mais sans percevoir aucun sou à ce jour. Au début, ils ont été informés (par leur hiérarchie) que faute d'un chèque barré dans les dossiers les salaires ne pouvaient être versés. Actuellement, même si ces éléments ont tous remis les documents nécessaires, leurs salaires ne sont pas perçus. Comment qualifier cet état de désespoir que vivent ces jeunes qui font face quotidiennement aux éléments terroristes armés dans un climat tendu. A noter que le terrorisme a pris de l'ampleur dans cette région située à la lisère de la forêt dense de Boumahni. C'est grâce à l'abnégation des éléments de ce corps qui travaillait en étroite collaboration avec les éléments de l'ANP que la sécurité s'est nettement améliorée ces dernières années. Pour rappel, le corps de la garde communale, créé au milieu des années 1990, à un moment où l'Algérie souffrait des effets néfastes d'un terrorisme aveugle, a payé un lourd tribut pendant ces années de braises. On croit savoir que même le délégué de wilaya a été suspendu de ses fonctions, il y a quelques jours. On ignore si les causes de cette suspension sont liées à cette négligence.