"Les conditions de restauration sont catastrophiques et perturbent la scolarité des étudiants ", lit-on dans un communiqué de l'UGEA. Pour le sixième jour consécutif, plusieurs étudiants observent un sit-in à l'entrée de plusiers cités universitaires dont celles d'Ibn Rochd, Ahmed Bedad, El Khawarizimi et la cité 2000 pour filles. Selon le responsable du bureau local de l'Union générale des étudiants (Ugea), les protestataires revendiquent la réalisation d'un restaurant en mesure de prendre en charge convenablement quelque 800 résidents de la cité Ibn Rochd. «Les conditions de restauration sont catastrophiques et perturbent la scolarité des étudiants», lit-on dans un communiqué de l'Ugea. «La nourriture est acheminée à partir de l'ITE en violation des règles élémentaires d'hygiène», atteste notre interlocuteur. Et d'ajouter : «Malgré le budget colossal consacré à la restauration, on nous sert une nourriture infecte. Où va l'argent des étudiants ?» La réunion tenue hier en présence des responsables de l'Office des œuvres universitaires (Onou) pour parvenir à une solution s'est achevée sur un «profond désaccord», apprend-on, entre les représentants des étudiants et les responsables de la cité universitaire. Cette année, les responsables de l'Onou ont envisagé de rattacher la résidence Ahmed Beddad à celle, mitoyenne, d'El Khawarizmi (pour filles). En conséquence, les étudiants résidant actuellement à Ahmed Beddad seront transférés vers une autre structure d'accueil, ce qui a causé un vrai désagrément pour eux. «Voilà ce qu'il en coûte de revendiquer une résidence et une restauration dignes de ce nom pour des étudiants», s'est indigné un représentant de l'Ugea à la sortie de la réunion. Pour lui, la protestation se poursuivra jusqu'à ce que le problème de la restauration soit pris en charge.