« Certains dossiers d'étudiantes ont été égarés et nous dénombrons plus de trois cents dossiers non régularisés, ce qui a perturbé la rentrée universitaire. » La cité universitaire 2 000 lits de Mansourah est dans tous ses états. Les étudiantes, lasses de vivre dans des conditions qui n'honorent point leur campus, crient au scandale. Dans un communiqué transmis à notre rédaction, l'union générale des étudiants libres (UGEL) demande l'intervention urgente des responsables avant d'arriver au point de non retour. « La situation sécuritaire à l'intérieur de la cité est inquiétante en raison de l'effectif très réduit des agents assurant la sécurité et de la petite hauteur du mur d'enceinte (5 mètres) ». Ce qui suscite davantage l'ire des étudiantes, c'est la présence et le comportement immoral de certains travailleurs, même après les heures du travail. Cette situation se déroule, selon le communiqué, au su et au vu des responsables de l'université. Le signataire du communiqué évoque également l'indifférence et la mauvaise gestion de la cité. « Certains dossiers d'étudiantes ont été égarés et nous dénombrons plus de trois cents dossiers non régularisés, ce qui a perturbé la rentrée universitaire. Quant aux heures de restauration, elles ne sont jamais respectées et même l'hygiène fait cruellement défaut ». Pour l'infirmerie, les étudiantes parlent du manque de médicaments, parfois de leur inexistence carrément. Chantier Enfin, les étudiantes dénoncent le nombre très réduit des bus qui font la rotation entre leur cité et les facultés. « Imaginez, notre cité est nouvelle, mais par endroits, elle est toujours en chantier, d'où d'éventuels accidents. » En conclusion, les signataires du document menacent d'organiser un sit-in devant le siège de la wilaya, si leurs revendications ne sont pas prises en considération.