Au moment où l'on parle de la réalisation de trois stations d'épuration des eaux usées dans la wilaya de Tizi Ouzou, une station déjà construite à coups de milliards est en hibernation depuis maintenant des années. A qui la faute ? Un exemple de négligence ou d'omission. La situation déplorable que vivent les riverains du barrage situé à trois kilomètres de la ville de Draâ El Mizan a incité les responsables du secteur de l'hydraulique à ériger une station d'épuration des eaux usées dans le périmètre afin de parer à la dégradation de l'environnement qui reste sérieusement menacé. Il faut dire que cette station d'épuration des eaux usées tarde à connaître son coup de starter malgré la fin des travaux de réalisation, depuis plus de quatre années. Elle est constituée de sept bassins de décantation et autres annexes régulant le bon fonctionnement de cette structure, ô combien importante pour préserver l'environnement. Signalons que les eaux usées déversées dans l'oued continuent d'être une menaçantes pour la nappe phréatique de la région. Les habitants du village Maâmar, relevant de la commune de Draâ El Mizan, sont exposés au risque de contamination par les eaux puisées depuis les puits situés à la lisière de l'oued. Les habitants du quartier dit «barrage» ne savent plus à quel saint se vouer afin de voir leur calvaire se terminer. A noter qu'à chaque arrivée de la période des grandes chaleurs, une multitude d'insectes y prolifèrent dans la zone en plus de l'odeur nauséabonde qui se dégage à longueur de journée de l'oued qui croule sous toutes sortes d'immondices jetés parfois même par des automobilistes inconscients et sans scrupules . Devant cette état de fait, les habitants des deux villages Maâmar et cité «Barrage» interpellent les responsables de l'hydraulique de la wilaya de Tizi Ouzou pour intervenir, arrêter ces tergiversations et mettre ce projet sur les rails avant qu'il ne soit jeté aux oubliettes. Ce projet permettra à coup sûr aux agriculteurs de la région de bénéficier de l'eau épurée dans l'irrigation de plusieurs hectares de terres agricoles en sachant que l'eau du barrage dit de Draâ El Mizan est destinée actuellement à la consommation.