Le nombre d'écoles fermées ne cesse d'augmenter d'année en année à Tizi Ouzou. Cette année, elles sont 34 structures éducatives à avoir fermé leurs portes, notamment dans les zones rurales. D'après la direction de l'éducation, d'autres écoles connaîtront le même sort à l'avenir. La principale cause, comme tout le monde le sait, c'est le manque d'effectifs. D'ailleurs, une bonne partie des écoles encore en fonction fonctionne avec la moitié de leurs capacités d'accueil. Le problème de manque d'effectif ne se limite pas seulement aux villages et aux régions montagneuses, même les villes sont gagnées par le spectre de la dénatalité. Les raisons de cette situation sont multiples. Elles sont d'ordre social et économique. Aussi il s'agit des conséquences de l'exode rural, du célibat, de l'espacement des naissances et autant de raisons qui ont engendré la fermeture des écoles. A l'avenir, des collèges et des lycées seront aussi concernés. A cet effet, le wali de Tizi Ouzou, Hocine Mazouz, lors d'une séance de travail au de siège de la wilaya, a exhorté les responsables locaux de la wilaya à récupérer les écoles fermées pour les exploiter dans d'autres domaine, comme il a insisté encore sur l'entretien des ces structures. A cette occasion, le wali a appelé les responsables des directions de la jeunesse et des sports, de la culture et même le mouvement associatif à faire des propositions et à prendre initiatives dans l'optique de récupérer ces écoles. Effectivement, ces structures, réalisées à coups de milliards, risquent de tomber dans la vétusté et l'abandon. Les exploiter dans le cadre des activités sportives et culturelles ne sera qu'une mesure salvatrice pour ces écoles. En plus, certaines associations culturelles et caritatives ne cessent de réclamer des locaux ici et là pour leurs différentes activités. Du moment que ces écoles fermées n'ouvriront pas leurs portes de sitôt, affirme-t-on, pourquoi ne pas les exploiter dans d'autres créneaux. Le premier responsable de la wilaya a promis d'offrir les moyens nécessaires pour exploiter ces constructions vacantes.