Achevés voilà maintenant plus de 10 ans maintenant, 25 logements sociaux dans la commune d'Iferhounène, daïra de Aïn El Hammam, ne sont pas à ce jour distribués. Et pourtant, ce n'est pas les demandes qui manquent. Au contraire, c'est la forte réclamation en la matière qui en est la principale cause. Plus d'une centaine de demandes sont déposées. Les demandeurs piaffent d'impatience. Le hic, c'est comment distribuer 25 logements sans provoquer l'ire du reste en sachant que la crise du logement a atteint son summum dans cette contrée de la haute Kabylie. Si certains prétendants ont proposé aux autorités locales de procéder à au tirage au sort pour les distribuer, une autre partie, en revanche, refuse ce jeu qu'ils qualifient d'irrationnel. C'est un véritable dilemme auquel sont confrontées les autorités locales dans le traitement de ce dossier épineux hérité des Assemblées précédentes. Tout de même, la solution idoine pour laquelle, semble-t-il, a opté l'actuelle assemblée, c'est de temporiser et d'attendre la disponibilité d'autres logements dans les autres formules, pour ainsi toucher le maximum de demandeur qui sont dans l'extrême besoin et atténuer un tant soit peu la crise. En parallèle, le spectre du phénomène du squat plane. Les demandeurs de logements à Iferhounène commencent à donner des signes d'impatience et la déception gagne les esprits. Le problème du manque de logements touche toutes les communes de la wilaya de Tizi Ouzou. Il est aujourd'hui urgent de voir les autorités concernées mettre en œuvre d'autres projets. A Iferhounène, une myriade de problèmes guette les habitants de cette commune montagnarde, en dépit des efforts consentis par les autorités. Même si des commodités sont réalisées en peu de temps, l'éternel problème du chômage galopant hante au quotidien la classe juvénile. Les fléaux sociaux y ont trouvé là un terreau propice. L'exode rural aussi.