Agé seulement de 22 printemps, le jeune chanteur Rami, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a réussi là où beaucoup d'autres artistes ont échoué. Avec un premier album, et l'espace d'un été, il s'est déjà frayé un chemin dans le domaine artistique. Cet adonis, à la fleur de l'âge, a fait, durant tout l'été, parler de lui. Ces 6 chansons enregistrées à l'orée de la saison des fêtes ont eu un large écho chez un public pourtant exigeant. Ses musique rythmées et empreintes d'un timbre de voix unique, le tout agrémenté par des textes légers et harmonieux, ont fait de lui un chanteur hors pair, dans un style particulier. Lui seul connaît le secret de ses compositions qui ont épaté plus d'un. Surtout que ces textes et musiques sont composés par lui-même. Yellis n'tadarthiw, Tamaghra, Ayul'iw, autant de chansons mélodieuses qui ont égayé durant tout l'été les fêtes en Kabylie. Rami est un enfant du village Aït Atteli, village du regretté et chantre du chant religieux Mokrane Aguaoua, décédé le mois dernier, dans la commune de Larbaâ Nath Irathen, en haute Kabylie. Cette région a enfanté d'illustres chanteurs et musiciens kabyles, à l'image de Brahim Tayeb, pour ne citer que celui-ci. Mouloud, modeste de tempérament, ne compte pas s'arrêter en si bon chemin, en gardant bien sûr les pieds sur terre. D'ores et déjà il prépare un autre album de 8 chansons pour le printemps prochain. Le succès réalisé jusque-là l'a certainement animé de volonté et lui a donné des ailes, et ce, après une série de galas animés dans les quatre coins de la Kabylie, à l'occasion des fêtes et célébrations. Ceci l'a fait connaître davantage en se produisant devant ces fans. «Je remercie mes parents et mes amis qui m'ont encouragé à aller de l'avant. Sans leur assistance, je ne serai jamais là où je suis. Je compte redoubler d'efforts pour ne pas décevoir mes fans», nous a-t-il déclaré modestement. La tête pleine de rêves, l'éphèbe Mouloud compte continuer son petit bonhomme de chemin.