Des nouveaux abribus sont en cours d'installation dans les stations (nouvelles et anciennes) de transport urbain de voyageurs gérées par la wilaya (EGCTU). En plus de ces abris, les gares seront dotées de toilettes collectives, plus qu'indispensables pour les usagers de ces stations, notamment celles situées au cœur de la capitale. Le projet portant création de mobilier urbain est toujours en vigueur deux ans après son lancement dans le cadre de l'organisation des espaces d'affichage et de publicité, selon un arrêté pris par le wali, Mohamed Kébir Addou, en mai 2005. Le programme a commencé par faire doter les rues et places publiques des principales communes du centre-ville de la capitale d'abribus, de toilettes, de bancs et de kiosques à journaux et à fleurs. En tout, 35 localités (sur les 57 que compte la capitale) sont concernées, selon le schéma initial rendu public par la wilaya. L'opération pilote a été réalisée en février 2007 dans la circonscription administrative d'Hussein Dey qui comprend notamment les communes d'Hussein Dey et de Mohamed Belouizdad. Au départ, c'était la wilaya (la direction de l'administration, de contrôle, de la gestion et de l'informatisation) qui avait supervisé les travaux dans les daïras d'Hussein Dey et de Sidi M'hamed. Après, elle s'est déchargée de cette mission au profit des wilayas déléguées territorialement compétentes. Actuellement, le programme est en cours de concrétisation dans les stations de transport urbain et suburbain gérées par l'EGCTU (Etablissement de gestion de la circulation et du transport urbain). L'EGCTU s'occupe d'une vingtaine de gares réparties à travers les principales communes du centre-ville. Dans les gares et les arrêts, la wilaya procède à l'installation des abribus plus confortables que l'ancien mobilier. Elle s'active aussi à équiper les nouvelles stations qui en sont dépourvues. Que ce soit à la Place du 1er-Mai (Sidi M'hamed) ou à Tafoura (Alger- centre), le nouveau mobilier est déjà placé. Mais à Ben Aknoun, il se fait attendre. L'UGCTU a procédé, dans un premier temps, à l'installation des abribus. Ce mobilier faisait cruellement défaut dans les gares. Auparavant, il n'existait pas ou était hors d'usage dans la plupart des cas. Résultat : les voyageurs devaient se débrouiller pour éviter le soleil ardent en été et les pluies en hiver. Une fois l'opération d'installation des abribus terminée, l'établissement devra s'arranger afin de doter ces mêmes stations de toilettes publiques. Le projet est d'une grande importance et revêt un caractère d'urgence. En fait, faute de toilettes publiques, les usagers font encore leurs besoins dans la nature, aux coins des rues et derrière les murs d'enceinte, parfois au vu et au su de tout le monde. La création de vespasiennes a toutefois commencé dans certaines stations. A Ben Aknoun par exemple, les toilettes sont utilisées depuis quelques mois. Mais à Tafoura, l'une des gares les plus fréquentées d'Alger-centre, rien n'a encore été fait.