Garantie L?Entreprise de gestion de la circulation et du transport urbain (Egctu) qui gère cinq parkings est la seule entreprise qui possède des infrastructures répondant aux normes. Ainsi, si le véhicule est endommagé à l?intérieur de l?un des parkings de l?Egctu, il sera immédiatement remboursé. Or dans les parkings établis sur la voie publique par des jeunes sans aucune expérience, le propriétaire d?un véhicule ayant subi des dégâts ne pourra que constater cet état de fait. Autre avantage avec les parkings de l?Egctu, cette dernière dispose d?un matériel anti-incendie qui lui permet de parer à ce genre de sinistre rapidement et de limiter de ce fait les dégâts. Il va sans dire que les parkings sauvages ne sont pas dotés de ce genre d?équipements. Il faut noter également que les prix de l?Egctu, qui gère aussi des gares routières et des centres commerciaux, sont étudiés et arrangent beaucoup les usagers. La tarification en vigueur actuellement n?a pas changé depuis 1996. Selon le directeur général de l?Egctu, M. Lakrout, «il n?existe aucun texte qui régit le stationnement sur la voie publique». Ce qui explique l?anarchie et l?incurie qui caractérisent la gestion des parkings, notamment ceux exploités par de jeunes chômeurs. Notre interlocuteur estime que ce qui manque à ces derniers à la différence du personnel de son entreprise, c?est la technicité. M.Lakrout se dit disposé à recruter ces jeunes et à les former pour peu que les maires, qui leur délivrent des agréments pour l?exploitation de parkings, le sollicitent. Autant dire que le patron de l?Egctu ne considère pas ces jeunes chômeurs qui gèrent les parkings sauvages comme des concurrents, mais souhaite au contraire participer à régulariser leur situation. L?ambition de l?Egctu est de moderniser la gestion des parkings, à en croire son premier responsable. En attendant, des projets d?extension des parkings existants ont été réalisés et un parking de 260 places sera réceptionné prochainement à Alger-Centre, nous apprendra M. Lakrout. Ce dernier nous informera qu?une vaste opération de lancement de nouveaux parkings est inscrite dans le cadre d?un programme de réaménagement de la capitale. Il était temps, car Alger commençait à devenir la chasse-gardée de quelques jeunes qui, prétextant le chômage, ont accaparé plusieurs surfaces qu?ils ont transformées en parkings payants sans aucune autorisation au nez et à la barbe des autorités et au grand dam des citoyens qui se voyaient soumis à un véritable racket.