Considérant que le 44e président des Etats-Unis, Barack Hussein Obama, a fait preuve de beaucoup de volonté pour un monde sans armes nucléaires, le comité Nobel norvégien lui a attribué, hier, le prix Nobel de la paix. En effet, le président américain a été récompensé pour ses ambitions de renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples. Le plus prestigieux des prix Nobel, qui consiste en une médaille, un diplôme et un chèque de 10 millions de couronnes suédoises équivaut à près d'un million d'euros, sera remis, ainsi, le 10 décembre à Oslo, date- anniversaire de la mort de son fondateur, l'industriel et philanthrope suédois Alfred Nobel. Rappelant que Barack Obama avait appelé les pays nucléarisés à démanteler leurs réserves, en septembre dernier. Et ce, lors d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, qui avait entériné à l'unanimité cette résolution. «Nous ne devons jamais cesser nos efforts avant de voir le jour où les armes nucléaires auront été éliminées de la surface de la Terre», avait-il déclaré à cette occasion. Le président du comité Nobel norvégien, Thorbjoern Jagland, a mis l'accent sur l'importance des efforts d'Obama en vue d'un monde sans armes nucléaires. Barack Obama s'est également attaché à apaiser les tensions entre les puissances occidentales et le monde musulman, notamment en prononçant un discours historique en juin en Egypte. «Je suis venu chercher un nouveau départ entre les Etats-Unis et les musulmans à travers le monde, un départ fondé sur l'intérêt mutuel et le respect mutuel», avait-il lancé. Le président américain s'est également employé depuis son investiture en janvier à relancer le processus de paix israélo-palestinien. Il est à suivre, cependant, «les œuvres» du premier président américain noir, de façon à assister «au grand progrès» de la paix. Verra-t-on un jour la sérénité régner en Afghanistan, en Palestine, où encore en Irak ? Ces pays qui demeurent des sources d'inquiétude pour le prêcheur de paix. L'on pourrait prédire le contraire si l'on s'attache au fait que le président américain reste confronté aux deux grands conflits : ceux en Afghanistan et en Irak.