Notre pays occupe la 2e position à l'échelle africaine en termes de rythme de pénétration de la téléphonie mobile entre 2003 et 2008, et ce, selon le rapport publié jeudi par la conférence des Nations unies. Le rapport des Nations unies souligne en même temps que l'Algérie est classée parmi les 10 pays africains les plus actifs en matière de téléphonie mobile, en marquant une augmentation du nombre d'abonnés en la matière, de même que pour le nombre d'internautes. Le rapport des Nations unies pour le commerce et le développement, consacré aux technologies de l'information et de la communication, a fait savoir que la téléphonie mobile a connu ces cinq dernières années un essor en Afrique, où le nombre d'abonnés est passé de 54 à 350 millions. Par contre, le continent reste à la traîne pour ce qui est de l'accès au haut débit. Le même rapport démontre que le continent noir a connu ces dernières années une croissance remarquable quant aux secteurs des télécommunications mobiles. Entre 2003 et 2008, le continent africain a vu le nombre d'abonnés à la téléphonie mobile passer de 54 millions à 350 millions, soit une augmentation de 550%. Ce qui indique qu'un tiers de la population africaine dispose d'un téléphone portable. 90% des abonnés qui utilisent le haut débit se retrouvent dans cinq pays : Afrique du Sud, Algérie, Egypte, Maroc et Tunisie. Les pays en question, signale le rapport, font partie de ceux ayant connu les plus fortes augmentations du nombre d'abonnés au haut débit depuis 2003. Mais un écart considérable a été enregistré pour ce qui est de la vitesse du haut débit. En revanche, les pays africains se sont laissé beaucoup distancer par les pays développés pour ce qui est de l'utilisation de l'internet et du raccordement au haut débit. Ce retard du continent africain sur les autres est dû à l'absence d'infrastructures de télécommunications fixes. Par ailleurs, on observe également un écart considérable pour ce qui est de la vitesse du haut débit. Le rapport indique qu'il faut intervenir rapidement pour corriger cette situation de façon à ce que l'Afrique soit entièrement connectée. Des mesures dans ce cadre visant à étendre les services du haut débit aux régions qui sont mal connectées à des réseaux doivent être adoptées pour désengorger les infrastructures en place. En trouvant des moyens de financement nouveaux et novateurs qui permettront d'établir d'autres réseaux à haut débit fixes et mobiles plus puissants.