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Sit-in le 19 novembre des cadres syndicaux du Snapap devant le ministère de la Santé Pour exiger la satisfaction de ses revendications et dénoncer l'instruction d'Ouyahia
Le conseil national de la santé du Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) a décidé d'observer un sit-in, le 19 novembre, devant le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière pour exiger la satisfaction de la plateforme de revendications déposée le 7 juin. Encore une fois, l'instruction d'Ouyahia, qui fait état de l'interdiction de l'effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008 dans le régime indemnitaire de la fonction publique, «est la goutte qui a fait déborder le vase». Intervenant lors d'une conférence de presse tenue à la maison des syndicats, Kamel Meziane, membre du conseil national du Snapap chargé des conflits, a estimé qu'une telle action demeure l'ultime solution pour arracher les droits des travailleurs. «Devant le silence du ministère par rapport à notre plateforme de revendications déposée le 7 juin et auquel nous avons adressé une lettre de rappel le 11 octobre, le conseil national réuni hier (vendredi, ndlr) en session extraordinaire a décidé d'opter pour un sit-in le 19 novembre devant le ministère de la Santé», a d'emblée déclaré le conférencier qui menace par la même d'observer un autre sit-in devant le Palais du gouvernement «si jamais aucune suite ne sera donnée à nos revendications», a-t-il dit. L'orateur fera également savoir que le Snapap exige l'annulation pure est simple de l'instruction du Premier ministre qu'il considère comme une «bombe à retardement" qui risque de mettre le feu aux poudres du front social. Elle dénote, selon lui, les contradictions qui existent au plus haut sommet de l'Etat. «Pour preuve, l'ancien chef du gouvernement avait assuré que le régime indemnitaire sera appliqué avec effet rétroactif», a-t-il expliqué. La plateforme de revendications du Snapap «exige» l'ouverture du dialogue avec tous les partenaires sociaux, la promulgation du statut particulier et le régime indemnitaire avec effet rétroactif et l'intégration du personnel vacataire (contractuels). Le Snapap exige également, outre la revalorisation des primes et des indemnités, la généralisation de la prime de contagion à tous les travailleurs du secteur et une prime de documentation pour les paramédicaux. Par ailleurs, remettant en cause la nouvelle carte sanitaire avec la transformation des secteurs sanitaires en établissements publics hospitaliers (EPH) et en établissements publics de santé de proximité (EPSP), le Snapap dénonce le fait que les commissions paritaires soient installées au niveau des directions de la santé. «C'est illégal», a-t-il dit, tout en réclamant la mise en place des commissions au sein des EPH et des EPSP. «Nous allons intégrer cette revendication dans notre plateforme», a précisé M. Meziane qui affirmera que «le Snapap est déterminé et résolument décidé à poursuivre la lutte pacifique». Cette énième menace fait craindre le pire d'autant plus que le Snpsp a décidé lui aussi d'agir en novembre tout autant que les syndicats de l'éducation. Tous les secteurs risquent d'être paralysés à la veille de la tenue de la tripartite.