Le volume des échanges financiers de la Banque nationale d'Algérie (BNA) a atteint, ces trois dernières années, 1000 milliards DA contre 400 milliards de 1966 à 2006, a révélé, jeudi à Sétif, le président-directeur général de cette institution bancaire. Mohamed Seghir Benbouzid, qui s'exprimait en marge d'une rencontre d'information tenue à la salle de conférence du musée d'archéologie de Sétif portant sur le commerce extérieur et les nouvelles mesures de la loi de finances complémentaire 2009, a expliqué cette hausse «sans précédent dans l'histoire de cette banque depuis sa création en 1966» par «l'augmentation des prêts accordés à ses clients et à l'accroissement des volumes des rentrées et des ressources de la banque». La BNA, qui «finance des mégaprojets et ne se limite pas à la création de petites et moyennes entreprises», se classe aujourd'hui «parmi les grandes banques», a indiqué le même responsable, ajoutant que l'octroi des crédits à taux bonifié prévu dans la loi de finances complémentaire 2009 entrera en vigueur au niveau de la BNA «à partir du 1er janvier 2010». La généralisation du traitement des demandes de crédit documentaire a été réalisée à travers l'ensemble du réseau d'agences de la BNA, a par ailleurs indiqué M. Benbouzid, soulignant que cela dénote de la volonté de la BNA d'améliorer les délais d'octroi de ce type de crédits. Cette rencontre, qui succède à celles tenues à Oran, Annaba et Béjaïa, a réuni les cadres et les responsables des agences de la BNA, ainsi que des clients de cette institution, dans le but d'expliquer le contenu de la loi de finances complémentaire 2009 et de faire connaître les opportunités offertes par la BNA dans le cadre cette loi. Le PDG de la BNA a également saisi cette occasion pour aborder la question relative à l'évolution et à la modernisation des services de cette banque, annonçant dans ce contexte le prochain renforcement du réseau par l'ouverture de 10 nouvelles agences, portant leur nombre, en 2010, à 100 agences à l'échelle nationale, en plus de l'informatisation de certains services, facilitant ainsi les rapports avec la clientèle, notamment en ce qui concerne les opérations de retraits bancaires.