L'heure de vérité est arrivée pour l'ES Sétif qui disputera, cet après-midi (17h, heure algérienne) à Bamako, sa finale retour de la coupe de la CAF contre le Stade Malien, battu (2-0) dimanche dernier à Sétif sur un doublé de Ziaya, meilleur buteur de la compétition. Exclu bêtement à l'aller, Ziaya sera le grand absent sur l'arène de Modibo Keita, sans oublier le milieu de terrain international, Lemouchia, suspendu pour cumul de cartons. Ces deux défections de taille n'inquiètent nullement l'entraîneur de l'Entente, Ali Mechiche. «Nous avons un banc de qualité, et notre force c'est le jeu en équipe qui fait que nous ne nous reposions pas sur un joueur», souligne Mechiche dans une déclaration publiée sur le site internet de la CAF. Les Sétifiens croient dur comme fer à ce sacre africain, le second dans l'histoire de l'ESS qui a remporté en 1988 la défunte coupe d'Afrique des clubs champions, d'autant plus que leur équipe n'a jamais perdu une finale, contrairement au Stade Malien qui a perdu sa finale en C1 africaine en 1965. Les camarades de Belkaïd doivent toutefois se méfier des Maliens, notamment de leurs deux vedettes, Ousmane Bagayoko et Bakary Coulibaly, auteurs d'un doublé chacun lors de la demi-finale retour contre les Egyptiens d'Enppi. Ces derniers n'ont pas eu leur rendement habituel lors de la première finale, à cause du climat un peu trop froid à Sétif, dit-on à Bamako où l'on croit au miracle et à l'exploit de décrocher une première coupe d'Afrique dans l'histoire du football malien, alors que son homologue algérien, tout auréolé de la qualification des Verts au Mondial, a connu huit consécrations dans les compétitions continentales de clubs, dont trois d'affilée en cette coupe de la CAF grâce à la JSK avant l'instauration du système des poules. Il est à noter enfin de cette finale retour entre le Stade Malien et l'ESS sera dirigée par l'arbitre seychellois Eddy Maillet, qui avait officié le match d'appui entre l'Algérie et l'Egypte à Khartoum.