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Evaluation des actions et renforcement de la coopération interafricaine 3e conférence africaine sur les sciences et technologies spatiales au service du développement durable
Le soutien inconditionnel du président de la République au secteur, signifié par le biais d'un représentant, a été suivi par l'allocution du ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, lequel procéda à l'ouverture officielle de cette concertation africaine. Le ministre entama son discours par des remerciements adressés au président de la République pour son patronage qui traduit l'intérêt porté à ce secteur hautement stratégique et d'en constituer un vecteur de paix, de stabilité et un moyen de développement économique et social au profit des population algériennes et africaines. Il devait également souligner et louer le soutien des membres du bureau des affaires spatiales des Nations unies et du Comité pour l'utilisation pacifique de l'espace extra-atmosphérique (COPUOS). En mettant l'accent sur la prise de conscience de l'importance des technologies spatiales par les pays africains, il devait s'attarder sur le programme spatial algérien adopté par le gouvernement en 2006 et dont la mise en œuvre est projetée à l'horizon 2020. Il mit également en relief les divers secteurs (PME spécialisées dans les domaines connexes aux technologies spatiales notamment l'optoélectronique, l'énergie photovoltaïque, la mécanique de précision etc.) devant émerger à l'ombre du programme national. Il annonça la conception et la réalisation de systèmes spatiaux d'observation couplés à un système spatial de télécommunications Alcomsat 1 et qui ne serait que la continuité du système existant Alsat 1 dont le rôle principal réside dans l'observation de la terre. Dans le sillage, il annonça, dans le cadre du programme spatial, la création d'une mini-constellation d'observation de la terre Alsat 2, en cours de lancement, et un satellite d'observation de la terre à moyenne résolution (Alsat 1B) devant assurer la continuité d'Alsat 1. A long terme, il révéla la projection d'autres systèmes spatiaux à dessein d'une totale couverture. En termes de lutte contre la désertification, le ministre devait révéler que 1800 images transmises par le premier satellite algérien ont servi dans le cadre de la prévention des catastrophes naturelles, soulignant que «20 millions d'hectares ont été couverts et une cartographie a été réalisée au moyen de télédétection», précisant que «ce travail sera finalisé et validé en collaboration avec le ministère de l'Agriculture et du Développement rural en 2010». En évoquant les applications spatiales, le ministre devait mettre en évidence son apport en matière de maîtrise et prévention des catastrophes naturelles (séismes, inondations et autres), la lutte contre la désertification, la lutte contre les feux de forêt, la réalisation de cartes géologiques au profit du secteur de l'énergie et des mines (localisation des infrastructures pétrolières et les réseaux routiers inhérents. A ce sujet, devait-il affirmer, «une spatiocartographie des principales unités industrielles a été élaborée sur la base de l'imagerie satellitaire». Le secteur de l'hydraulique est également concerné par le programme spatial, et à ce propos, il fit part de projets en cours d'exécution concernant l'utilisation de l'imagerie optique et radar aux fins d'exploitation des ressources fossiles d'eau ainsi que l'auscultation des barrages. Il évoqua avec fierté les progrès acquis par l'Algérie en matière de maîtrise spatiale tout en faisant des louanges aux résultats obtenus découlant de la coopération internationale et interafricaine. «Aujourd'hui, l'ambition de l'Afrique réside dans la mise en œuvre de sa propre constellation satellitaire pour la gestion des ressources naturelles», devait-il conclure, tout en faisant référence au consortium africain (Afrique du Sud, Kenya, Nigeria et Algérie) pour la concrétisation des programmes respectifs et communs. «Tous les secteurs sont concernés par le programme spatial algérien !» C'est, substantiellement, ce que devait affirmer M. Oussedik Azzedine, directeur général de l'ASAL lors de la présentation détaillée du programme et de ses portées faite à l'adresse des innombrables participants africains et américains. Il devait également souligner l'apport du programme en question. Il est judicieux de relever que l'un des objectifs de cette rencontre vise à renforcer la coopération avec les entités intergouvernementales et internationales d'astronautique, telles les Nations unies, la Fédération internationale d'astronautique (IAF) et l'Académie internationale d'astronautique (IAA) mais également à préparer le premier congrès qui se tiendra à Cape Town en 2011. Parmi les objectifs réside la création d'un forum pour l'échange d'idées, l'identification les possibilités de coopération, l'identification des besoins communs (africains et internationaux), l'identification des moyens pouvant permettre aux pays africains de participer activement aux forums internationaux et mondiaux tels que le que le groupe pour l'observation de la terre (GEO) etc. et enfin l'identification d'une série d'actions et de projets concrets à mener durant la période intersessions dont l'espacement est de deux années. Il sied de rappeler que la rencontre d'Alger organisée par l'ASAL avec le concours du bureau des affaires spatiales des Nations Unies (7 au 9 du mois en cours) et qui est dans la continuité des rencontres qui se sont tenues à Abuja (2005) et en Afrique du Sud (2007). En marge de cette rencontre, ponctuée par des communications développées par le parterre de spécialistes et experts en matière de technologies spatiales, deux contrats ont été paraphés. Il s'agit de l'accord de coopération signé entre l'ASAL et le bureau des affaires des Nations unies portant sur la création d'un bureau d'appui régional à Alger et la signature d'un accord portant sur la réalisation d'une constellation satellitaire pour la gestion des ressources africaines (ARMC) par le consortium africain. Il y a lieu de retenir que cette rencontre sera sanctionnée par des recommandations devant être élaborées d'un commun accord par tous les participants à cette concertation africaine.