Pas moins de 40 Etats provenant des 5 continents et pas moins de 356 villes africaines représentées par des délégations participeront à cette conférence internationale les 12 et 13 décembre et à la réunion statutaire du comité exécutif des cités et gouvernements locaux unis d'Afrique, qui se tiendra le 14 du mois en cours. Selon le président du comité national de solidarité avec le peuple sahraoui, (CNASPS) «des élus, parlementaires, sénateurs, gouverneurs et autres responsables d'organisations gouvernementales de divers pays du monde assisteront à cette conférence dont l'un des objectifs convoités est celui de rappeler aux instances internationales à faire preuve de plus de rigueur afin de convaincre le Maroc de respecter les résolutions de l'ONU allant dans le sens de la reconnaissance légitime de la cause sahraouie à l'autodétermination», ajoutant «qu'au travers de cette rencontre, l'Algérie réitérera son soutien inconditionnel aux revendications de nos frères sahraouis». Il indiquera que cette rencontre à laquelle assisteront des élus, gouverneurs et autres parlementaires, français, italiens, espagnols, américains et autres représentants d'ONG, «sera une tribune de par laquelle un appel sera adressé aux instances des Nations unies pour faire valoir les droits des sahraouis qui subissent les déportations et les spoliations illégitimes de leurs richesses par le royaume chérifien. Ce sera une tribune plurielle qui lancera, à l'unisson, un seul cri d'alarme en proclamant «Tous pour un soutien au Sahara occidental». dans son intervention, l'orateur exprimera son souhait de voir la Minurso «élargir sa protection aux citoyens du Sahara occidental et de les mettre à l'abri des exactions et des déportations illégitimes de prisonniers par l'armée du royaume marocain», précisant que «lors de cette rencontre, les participants débattront des mesures et actions (établissement d'une feuille de route commune) à entreprendre en commun. Donnant des précisions sur les participants, il dira que «60 personnalités représenteront l'Italie, 52 l'Espagne, 70 personnalités représenteront la France et autant pour les pays du continent américain ou australien à l'image du maire de Sydney et des représentants de fondations américaines pour le soutien à la cause sahraouie». La grève de la faim observée par la militante Aminatou Haider sur le sol espagnol a été au cœur de ce point de presse. En ce sens, a indiqué l'orateur, «le kidnapping de cette militante dont l'état de santé ne cesse de se dégrader fera l'objet d'une résolution commune de soutien et de dénonciation des pratiques dont elle est victime». Plus explicite, il affirmera que cette rencontre internationale devra développer et débattre des thèmes dont la majorité sera directement liée aux droits de l'homme. «Les villes jumelées, les fondements juridiques de la question sahraouie, le droit à l'autodétermination, les violations des droits de l'homme, la résistance pacifique qui se tient sur les territoires sahraouis, la spoliation des richesses sahraouies par le Maroc, l'assistance humanitaire aux réfugiés seront les thèmes proposés», devait indiquer l'animateur de cette conférence de presse qui finira par annoncer «qu'un document commun sanctionnera les travaux de cette conférence et qui sera nommée. La déclaration d'Alger sera diffusé et transmise aux instances de l'ONU». Concertation intercommunale, intervilles africaines et internationales C'est en vérité l'essence d'une rencontre du comité exécutif (19 membres existants et dont la présidence est assurée par le maire de Johannesburg et la vice-présidence par l'Algérie) des cités et gouvernements locaux Unis d'Afrique, qui se tiendra le 14 décembre à l'hôtel Mazafran de Zeralda. M. Zitouni, président d'APC d'Alger-Centre annonça que «cette rencontre qui ne manquera pas d'être marquée par le soutien inconditionnel des membres à la cause sahraouie comprendra deux volets et déterminera le rôle des villes dans l'essor des nations et leur apport au Nepad. Zitouni annonça «qu'au terme des travaux de cette réunion statutaire à laquelle prendront part 352 participants, un bureau du sud de l'Afrique sera inauguré à Alger». Par ailleurs, affirma Zitrouni, «le jumelage des villes aura des portées plurielles tant sur le plan économique que sociétal ou culturel». Il termina par inviter les journalistes algériens à se joindre au mouvement de soutien, juste et légitime projeté par toutes les nations participantes.