Onze migrants clandestins ont été interceptés samedi en mer à Mostaganem par les gardes-côtes d'Oran, au moment où 16 autres sont recherchés après s'être égarés en mer entre Oran et Béni Saf (Aïn Témouchent), a-t-on appris hier du groupement territorial des gardes-côtes (Gtgc). Le groupe des 11 candidats à l'émigration clandestine a été intercepté à 2 milles nautiques au large de la côte de Mostaganem d'où ils avaient pris la mer quelques heures auparavant à bord d'une petite embarcation, à partir de la plage d'Ouréaa située à 10 km à l'ouest du chef-lieu, précise la même source. S'agissant des 16 autres personnes disparues en mer au moment où elles tentaient, elles aussi, de rallier illégalement la rive Nord de la Méditerranée, les recherches ont été lancées samedi suite à des appels téléphoniques des migrants à leurs parents affirmant être en situation de détresse entre Oran et Aïn Témouchent, a fait savoir la même source. Pour cette opération, le Centre régional de recherche et de sauvetage relevant des Forces navales de l'ANP a mobilisé tous les moyens nécessaires, aériens inclus, a assuré le groupement des gardes-côtes. Selon la même source, une autre tentative d'émigration clandestine a été avortée le même jour à 9 heures du matin, après que les gardes-côtes eurent découvert un groupe de personnes s'apprêtant à embarquer à partir de la plage «Cap Falcon» (Oran). Cette dernière opération a donné lieu à la saisie d'une petite embarcation et d'un moteur de 40 CV, alors qu'une enquête a été ouverte pour identifier le propriétaire et les candidats qui ont réussi à prendre la fuite.