Durant l'année 2009, la Sûreté de wilaya a traité 1934 affaires liées aux stupéfiants (contre 1883 affaires en 2008) et a récupéré 303 kg de cannabis. Selon le commissaire divisionnaire Boualamallah Rachid, d'importantes quantités de stupéfiants ont été saisies grâce aux informations transmises par les citoyens, par téléphone, ou à travers des lettres anonymes adressées à la police. Le commissaire ajoute que ces citoyens ne peuvent en aucun cas être pris comme témoins dans le traitement ultérieur des affaires qu'ils révèlent. L'année 2009 tire à sa fin. A la sûreté de wilaya, l'heure est au bilan des activités annuelles. Les statistiques rendues publiques parlent d'elles-mêmes : quelque 303 kilogrammes de cannabis et 15 468 comprimés de psychotropes ont été saisis au cours de cette année par les différents services de la sûreté de la wilaya à travers le traitement de 1934 affaires liées aux stupéfiants, a affirmé, jeudi, Boualamallah Rachid, commissaire divisionnaire et chef du bureau formation à la sûreté de la wilaya, cité par l'APS. Intervenant à l'occasion de la célébration de la Journée de la police arabe (18 décembre), M. Boualamallah a rappelé que 1883 affaires liées aux stupéfiants avaient été traitées durant l'année 2008, soit une hausse de 51 affaires en une année. Cette hausse du nombre d'affaires traitées, a précisé l'intervenant, est due à l'intensification des efforts des services de ce corps de sécurité. La sûreté de la wilaya «a reçu un soutien matériel et humain, ce qui lui a permis de créer des équipes spéciales d'intervention et d'investigation», a expliqué M. Boualamallah. Le commissaire divisionnaire a toutefois salué le rôle du citoyen qui, selon lui, dénonce et met à nu ces crimes. Il a affirmé que d'importantes quantités de stupéfiants ont été saisies grâce aux informations transmises par les citoyens, par téléphone, ou à travers des lettres anonymes adressées à la police. Le citoyen qui coopère avec les services de la sûreté afin de dénoncer ces crimes jouit d'une protection spéciale et son identité est gardée secrète, a-t-il dit. D'après lui, ce citoyen ne peut en aucun cas être pris pour témoin dans le traitement ultérieur de ces affaires. Cette clause est de nature à encourager les gens à s'impliquer beaucoup plus dans la lutte contre les stupéfiants. Rappelant la loi relative à la prévention et à la répression du trafic et de l'usage illicite des stupéfiants et des substances psychotropes promulguée en 2004 et inspirée de la convention arabe de lutte contre les stupéfiants, le commissaire divisionnaire a noté que la loi en question «prévoit des mesures préventives et dissuasives». Cette loi permet en effet de placer en garde à vue pour une durée de huit jours toute personne suspectée d'implication dans des affaires liées aux stupéfiants, a-t-il ajouté. Cette durée est suffisante pour mener une enquête d'autant que la loi fournit aux services de sûreté de nouveaux moyens techniques leur conférant davantage d'efficacité dans leurs investigations, a assuré M. Boualamallah. La loi de 2004 prévoit aussi l'abandon de poursuites contre toute personne mise en cause qui accepte de fournir aux services de la sûreté de la wilaya des informations pouvant leur permettre d'identifier d'autres personnes impliquées dans des affaires liées aux stupéfiants notamment lorsqu'il est question d'importantes quantités de ces substances.