Le secrétaire général du FLN a lui aussi réagi à propos des événements ayant eu lieu en Egypte pendant et après le déroulement du match entre les deux équipes nationales algérienne et égyptienne pour le compte des qualifications à la Coupe du monde. Abdelaziz Belkhadem a affirmé qu'il n'existe pas une crise diplomatique entre l'Algérie et l'Egypte. «On ne considère pas qu'il y a une crise entre l'Algérie et l'Egypte. On aurait aimé que les choses s'arrêtent au niveau du football, mais le contraire s'est malheureusement produit», a-t-il indiqué, en assurant que ces événements n'influent pas sur les relations bilatérales qui restent bonnes», a-t-il souligné. Le SG de l'instance exécutive du FLN s'est montré, par ailleurs, très virulent à l'égard des chaînes satellitaires égyptiennes ayant alimenté et montré beaucoup de haine et d'agressivité envers le peuple algérien et ses symboles. «Ce qui s'est passé ne doit pas être l'arbre qui cache la forêt», a-t-il précisé, avant de poursuivre : «Nous disons à ces médias œil pour œil et dent pour dent». Lors d'une conférence de presse animée jeudi à l'issue des travaux des instances du FLN, Abdelaziz Belkhadem s'est exprimé sur la repentance de la France, qui doit exprimer des excuses au peuple algériens sur les crimes perpétrés pendant la période coloniale. A ce propos, il a exhorté l'Assemblée populaire nationale (APN) a élaborer et voter un texte de loi dans lequel cette institution incrimine la présence coloniale et interdit l'atteinte aux symboles sacrés de l'Etat et du peuple. Toujours dans le même contexte, Abdelaziz Belkhadem a négligé l'importance du geste de la France, qui a élaboré une loi pour l'indemnisation des victimes des effets nucléaires. «Nous n'avons pas besoin des milliers de dollars et pas besoin d'argent pour indemniser les victimes de cette période tragique. Le colonisateur a dépossédé le peuple de son identité et de tous ses biens. Nous soutenons la promulgation d'une loi qui incrimine l'acte de colonialisme» a-t-il souligné. Le secrétaire général a salué la résistance et le courage de la militante sahraouie des droits de l'homme Aminatou Haïdar et appelle à la sagesse dans le traitement de la question sahraoui. «Il faut être attentif à la sagesse pour permettre au peuple sahraoui d'arriver à l'organisation de son référendum d'autodétermination», a-t-il souligné. Le congrès se tiendra en mars prochain Le neuvième congrès du FLN se tiendra avant la fin du mois de mars prochain. C'est ce qu'a affirmé hier le secrétaire général de l'instance exécutive en précisant que le congrès sera maintenu pour le premier trimestre de l'année prochaine mais qu'il sera décalé à la fin du mois de mars au lieu du mois de février, comme cela a été prévu. Un report qu'il a justifié pas l'existence de beaucoup d'insuffisances dans le travail accompli par les sous- commissions n'ayant pas encore achevé tous les travaux. Il dira également qu'il est primordial de transmettre les conclusions des réunions tenues lors de cette importante session des instances du vieux parti à la base militante avant de les soumettre au débat lors du prochain congrès. Abdelaziz Belkhadem a précisé qu'il a transmis tous les documents et rapports à Abdelaziz Bouteflika, qui est le président du parti comme le stipulent les documents statutaires du FLN. Il répondra aux détracteurs et à ceux qui critiquent la situation interne du parti en affirmant que «leur opinion ne représente pas la majorité». «Nous n'avons pas peur du débat. Il ne peut être considéré comme un jugement de valeur que ce qui est inscrit dans les documents et ne seront présentées au débat que les questions qui regroupent un consensus qu'elles soient en notre faveur ou contre nous» a-t-il souligné. A propos des sénatoriales, le secrétaire général du FLN dira que les alliances ne font pas peur au FLN, estimant que l'enjeu réside dans la préservation des voix des élus du parti pour ses candidats. «Ce qui nous fait peur justement, c'est la dispersion des voix de nos élus. Les autres partis ne constituent aucun danger pour nous car nous sommes majoritaires et le nombre compte beaucoup dans ce genre de situation» a-t-il souligné.