Le sport algérien est à la croisée des chemins, il est soumis à des divergences que les responsables tentent de juguler, la place qu'il occupe actuellement au plan international ne peut lui garantir le succès tant souhaité. Au lendemain de l'intronisation du décret 05-405 régissant le processus des règlements des fédérations nationales, les acteurs du mouvement sportif national ont cru tous au remède miracle, une manière pour installer le déclic attendu. Une logique en fait, puisque le mouvement opéré à la tête des structures nationales sportives par les pouvoirs publics est tombé comme l'épée de Damoclès mais surtout à point, une bonne vision pour les extraire d'une situation anarchique dans laquelle elles se débattaient. Pour sa part, l'instance olympique nationale, censée piloter les destinées du sport de haut niveau, a vu son élan freiné au lendemain de la démission de M. Berraf, une situation qui a pris l'élite nationale en otage. Aujourd'hui que le nouveau président du Comité olympique algérien, le professeur Hanifi, vient d'être installé après les dernières élections qui l'ont vu propulsé à la tête de l'instance en question, voilà que des dossiers brûlants commencent à sortir des tiroirs des différentes instances internationales. Il n'y a pas longtemps, la Fédération internationale d'escrime avait averti en envoyant une correspondance au COA, lui suggérant de ne pas reconnaître la structure fédérale d'escrime présidée par M. Abidat, élu sous le décret 05-405. D'ailleurs, Mlle Feriel Salhi, ancienne présidente du bureau sortant, présente aux travaux de la dernière assemblée élective du COA, ne font que corroborer les faits. Un autre dossier, celui de la Fédération algérienne de cyclisme vient aussi d'être tiré par l'Union internationale de cyclisme qui a adressé le 18 décembre courant une correspondance au Pr Hanifi lui stipulant de ne pas reconnaître l'actuel bureau fédéral, à sa tête Fezouine Rachid, en se montrant prête à collaborer au développement du sport national et du cyclisme en particulier. L'article 30 de la charte olympique stipule aussi que pour être reconnu par le CNO, une fédération doit exercer une activité spécifique et durable, elle doit être affiliée au CIO en se conformant à la charte olympique. En revanche, la réponse du ministère de la Jeunesse et des Sports disposant aussi d'arguments à faire valoir, ne se fera pas attendre, d'autant que toutes les autres instances nationales fonctionnent au rythme du fameux décret en question, elle aura à justifier ses bonnes visions.