L'accès aux différents grades et aux postes supérieurs de l'éducation nationale est soumis désormais à des concours sur épreuves. Un arrêté interministériel datant du 26 ramadhan 1430 correspondant au 16 septembre 2009 a été publié au Journal officiel. Paru hier sur le site du secrétariat général du gouvernement, ce texte vient fixer les conditions d'admission au corps de l'éducation nationale en instituant des procédures nouvelles et des exigences en matière de compétences. Le présent texte de loi concerne le recrutement des fonctionnaires, des maîtres d'école primaire, de professeur, de professeur principal, de professeur de l'enseignement moyen et secondaire, d'adjoint d'éducation ainsi que de conseiller de l'orientation scolaire et professionnelle, d'attaché de laboratoire. Il aborde également le recrutement de conseiller de l'alimentation scolaire, de l'adjoint principal des services économiques, d'intendant et sous-intendant, de directeur de l'école primaire, de collège et de lycée, ainsi que le poste de directeur de centre d'orientation scolaire et d'inspecteur de l'enseignement (primaire, collège). L'accès à tous les postes et grades de l'éducation nationale est soumis à un concours sur épreuves ou à un examen professionnel. L'ouverture des concours et examens professionnels est annoncé par un arrêté ou une décision de l'autorité ayant pouvoir de nomination. Cet appel doit faire l'objet d'une publication sous forme d'avis publié par voie de presse écrite et sur le site web de la direction générale de la Fonction publique ou par voie d'affichage interne. S'agissant des épreuves, le candidat au poste de maître de l'école primaire est soumis à des examens de culture générale, d'histoire et de géographie de l'Algérie et étude de texte. Il doit également passer un examen oral, consistant en un entretien avec un jury sur un sujet ou un texte en rapport avec sa spécialité, dans une durée de 20 minutes. La note éliminatoire Le texte précise dans son article 6 que toute note inférieure à 5/20 dans l'une des épreuves écrites est éliminatoire. Aussi sont déclarés non admis aux épreuves écrites d'admissibilité les candidats ayant obtenu une moyenne générale inférieure à 10/20. Seuls les candidats ayant obtenu une moyenne générale égale ou supérieure à 10/20 sont déclarés définitivement admis au concours sur épreuves ou à l'examen professionnel, et ce, selon l'ordre de mérite et dans la limite des postes budgétaires à pourvoir. Quant au jury d'admission définitive, il est composé de l'autorité ayant pouvoir de nomination ou son représentant dûment habilité et le représentant de l'autorité chargée de la fonction publique. Le responsable de l'établissement érigé en centre d'examen est tenu de remettre aux membres du jury d'admission définitive, notamment les copies des sujets des épreuves, une copie du procès-verbal d'ouverture des plis des sujets, du procès-verbal de déroulement des épreuves ainsi que le relevé des notes des épreuves. L'article 11 de cet arrêté stipule que tout candidat déclaré définitivement admis et n'ayant pas rejoint son poste d'affectation ou l'établissement de formation, au plus tard dans un délai de 15 jours à compter de la date de la notification de son admission, perd le droit au bénéfice de son admission et sera remplacé par le candidat figurant sur la liste d'attente. En promulguant ce texte, le ministère de l'Education nationale veut mettre de l'ordre dans le recrutement des enseignants et autres cadres du secteur. En principe, les candidats retenus seront désormais titularisés et n'auront pas à souffrir comme les contractuels, dont certains ont exercé le métier depuis une dizaine d'années.