Sur les 26 écoles primaires que comptent les quatre communes de la daïra d'Azeffoun, à savoir Aghrib, Aït Chafaâ, Akerou et Azeffoun, 24 de ces structures éducatives ont été dotées d'une cantine au lieu de 14 l'année dernière, selon le conseiller en alimentation scolaire de cette daïra Lounès Ouchaou. Désormais, au niveau de cette circonscription, le problème de manque de cantines scolaires ainsi que les repas froids, ne sont que des mauvais souvenirs pour les élèves. Les responsables et les élus locaux ont fusionné leurs efforts pour atteindre cet objectif. Rien que pour la présente année scolaire, pas moins de 10 nouvelles cantines ont ouvert leurs portes. La commune d'Azeffoun, pour ainsi dire, s'est taillé la part du lion. En effet, à elle seule, elle a bénéficié de 6 nouvelles cantines pour les établissements scolaires des villages suivants : Boumlal, Achouba, Aït Illoul, Tazaghart, Tiouidiouine et Boumassoud. Deux autres nouvelles cantines ont été ouvertes dans la commune d'Aghribs pour les écoles d'Adrar et d'Iagachène en plus d'une autre dans la commune d'Aït Chafaâ au profit de l'école d'Igoudjal et une autre aussi à Akarou pour l'école d'Alma Kechoum. Au total, 475 élèves bénéficient des ces nouvelles structures. Naguère, bon nombre d'entre eux restaient le ventre creux toute la journée, faute de cantines scolaires. Selon toujours notre interlocuteur, et en faveur d'une diminution sensible de la population scolaire, des classes vacantes ont été récupérées pour servir comme cantines après leur aménagement. Elles ont été dotées en moyens matériels et humains adéquats. En un mot, les responsables locaux ont réalisé un pas de géant en matière d'amélioration des conditions de scolarisation. Toutefois, des carences persistent toujours. La distribution de produits alimentaires, pour une bonne partie des écoles de la daïra d'Azeffoun, pose un sérieux problème. Les distributeurs se font de plus en plus rares. D'une part, à cause de l'éloignement de certaines écoles, d'autre part, à cause de la lenteur dans le paiement des ces distributeurs. Cette situation a engendré la faiblesse de la ration alimentaire journalière pour les potaches qui est jugée insuffisante. Cependant, la diminution du nombre de la population scolaire à Azeffoun, comme c'est le cas un peu par tout en Kabylie, n'est pas due essentiellement à l'exode rural, comme cela est supposé. Au contraire, la population s'est sédentarisée, ces dernières années, en faveur de l'amélioration des conditions de vie dans les zones rurales. Cette situation est due au phénomène de la dénatalité.