Le Centre hospitalo-universitaire (CHU) Mustapha Pacha s'est doté d'un scanner de 4e génération avec console numérique qui offre une imagerie médicale de pointe, en un laps de temps très réduit. Ce nouvel appareil, «advantage Windows 4.4», compte parmi les équipements médicaux de pointe qui permettent une lecture précise de l'image médicale et facilite sa restructuration, a précisé vendredi le Pr Abdelkrim Bendib, chef de service imagerie médicale. Il a ajouté qu'avec l'acquisition de cet appareil de pointe, l'hôpital contribuerait à développer les prestations médicales et d'en faire bénéficier un maximum de patients. Contrairement à l'ancien appareil qui exige, selon le spécialiste, de faire plusieurs manœuvres (3 à 4) pour obtenir l'imagerie médicale souhaitée, avec cet appareil une seule suffit. Grâce aux systèmes intelligents dont il est composé et à son système 3D, ce nouvel appareil permet de détecter les suspects pulmonaires et d'effectuer une coloscopie, sans avoir recours à la chirurgie, nécessaire, autrefois, dans certains examens du colon. S'agissant des maladies graves, tels les cardiopathies et le diabète, l'appareil assure, en un laps de temps très réduit, une image exacte des veines et artères, permettant ainsi une prise en charge rapide de ces maladies et évitant les déplacements aux patients. Outre le matériel accompagnant le nouvel appareil, le scanner peut injecter les produits contrastes nécessaires dans l'imagerie médicale de certains organes comme le coeur. Le logiciel de ce scanner de 4e génération, comprend deux consoles qui transmettent les informations du scanner, à l'appareil d'imagerie médicale. Le service d'imagerie médicale du CHU Mustapha Pacha qui assure un service 24h/24, accueille 60 patients, selon le Pr Bendib qui affirme que le nouvel appareil contribuera à rapprocher les rendez-vous des patients. Le service assure également une formation au profit des radiologues des autres hôpitaux d'Alger en matière d'utilisation de ces nouveaux équipements. Les résultats de ce nouveau scanner sont satisfaisants, et le risque de dysfonctionnement est faible, a indiqué le Pr Bendib, précisant que les ingénieurs algériens formés par la société productrice assurent la maintenance de cet appareil.