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Barkat impose une journée pour l'exercice de l'activité complémentaire aux professeurs et maîtres assistants En sommant les DSP de procéder à des contrôles réguliers
L'autorisation d'exercice du temps complémentaire est accordée aux professeurs et maîtres-assistants pour une journée par semaine, le mardi ou le mercredi au lieu de deux après-midi par semaine, et les directeurs de la santé et de la population de wilaya devront, à partir de ce mois de janvier, procéder à des contrôle réguliers et inopinés au niveau des structures de santé relevant de leur compétence territoriale et de transmettre mensuellement au ministre de la Santé (secrétariat général et inspection générale) un état des infractions relevées dans le cadre de l'activité complémentaire, accompagné de mesures prises dans le respect des dispositions prévues par la réglementation en vigueur. Telle est la dernière instruction prise par le département de Saïd Barkat pour mettre les directeurs de la santé face à leurs responsabilités concernant les dépassements enregistrés dans le cadre de l'exercice de l'activité complémentaire des professeurs de médecine. D'ailleurs, dans sa circulaire n° 003 du 13 décembre 2009, le ministre de la Santé n'omettra pas de signaler que la responsabilité des directeurs de santé ainsi que celle des directeurs des établissements de santé publique, para publique et privée est pleinement engagée. La finalité serait de revoir les modalités d'exercice de cette activité complémentaire et non sa suppression. Ceci dans le but de dissuader certains médecins de s'adonner à des pratiques indignes pour s'enrichir au détriment du malade. Afin de mettre un terme aux excès et dépassements relevés dans la mise en œuvre des dispositions de l'activité complémentaire qui ont permis l'exercice illégal de cette activité, le non-respect des périodes autorisées (deux après-midi par semaine) pour exercer le temps complémentaire, engendrant ainsi un fort taux d'absentéisme dans les structures publiques de santé, Saïd Barkat exige désormais que l'autorisation d'exercice de cette activité soit délivrée dans le respect des dispositions prévues par l'article 2 du décret exécutif n° 99 -236 du 19 octobre 1999 modifié et complété et après accord préalable du directeur de la santé territorialement compétent. L'autorisation est limitée à un seul établissement de santé privé ou parapublic. Quant aux décisions d'autorisation en dehors de la wilaya d'exercice du praticien, elle relèvera de la compétence des services de l'administration centrale. Cette évaluation des effets immoraux de l'activité complémentaire s'est faite juste pour la révision des modalités d'exercice de celle-ci tout en insistant sur le fait que sa suppression n'est pas à l'ordre du jour. Du point de vue des spécialistes de la santé, la suppression de cette activité complémentaire serait impossible, sachant que les pouvoirs publics ont tout intérêt à maintenir dans les services publics les meilleures compétences et qu'ils ne pourront pas assurer de bons salaires à ces spécialistes qui opèrent dans le privé dans le but de combler le manque à gagner. Dans le cas contraire, ces dernières seront tentées d'aller négocier leurs services dans le secteur privé.