Les élèves qui suivent leur scolarité à l'école primaire d'Allaghane (80 km de Béjaïa) ainsi que les collégiens du CEM de la même localité risquent leur vie au quotidien. Les élèves du primaire empruntent chaque jour les chemins de fer pour rejoindre les bancs de l'école. Les uns enjambent les rails, et les autres les longent, au péril de leur vie. Aucune passerelle n'existe dans cette localité pour éviter le pire à ces petits anges apprenants. Seuls peut-être les conseils de leurs parents de faire attention aux trains éveillent le réflexe de la vigilance chez eux. Les collégiens qui fréquentent le CEM Boudjemâa Mekhlouf risquent aussi leur vie quotidiennement. En effet, ceux qui habitent le village d'Aftis doivent passer par le pont qui enjambe l'oued Sahel. Ce pont, qui connaît chaque jour ou presque des fuites d'eau, se retrouve submergé et devient par-là même glissant. Le hic, c'est que la bande réservée aux piétons sur ce pont est tellement exiguë qu'elle ne laisse passer qu'une seule personne. Cela sans évoquer les véhicules, notamment lourds, qui passent par centaines journellement par ce pont et qui risquent d'écraser littéralement ces potaches.