Depuis des années, la population de Beni Mansour ne cesse de réclamer une passerelle afin d'éviter les chemins de fer et communiquer en toute sûreté entre le centre du village et le quartier Tighilt n'Baâgou. Chaque jour, ce sont des centaines de villageois, notamment des collégiens qui passent par la voie ferrée, en exposant leur vie au passage des trains. Ils escaladent une échelle de fortune pour rejoindre l'autre rive. Cette échelle glissante et inappropriée a causé la chute de beaucoup de personnes. Les vieilles personnes et les enfants trouvent toutes les peines du monde à escalader cette échelle, périlleuse d'ailleurs. La revendication de l'installation d'une passerelle, entre autres, était à l'ordre du jour, en mars 2004, d'une rencontre entre les délégués du village et l'ex-wali M.Fatmi, qui avait promis à l'époque l'étude technique et l'installation de cette passerelle. Les mois puis les années se sont écoulés, sans que cette promesse soit tenue. Le problème demeure entier, et la revendication est relancée sans cesse, cependant ne trouvant pas d'écho favorable de la part des pouvoirs publics. A cet effet, la population de Beni Mansour, exaspérée, tient responsables, à travers un communiqué diffusé par les délégués du village, les pouvoirs publics de toutes les conséquences qui découleraient de cette «omission et atermoiements, qui ne sont pas faits pour arranger les choses».