Une réunion de concertation aura lieu aujourd'hui entre le Cnapest, le FNTE et l'Unpef pour décider des suites à donner à leur mouvement de protestation. Contacté hier pour savoir s'il y aura ou pas reprise de la grève Nouar Larbi, porte-parole du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), nous a indiqué que la question sera tranchée aujourd'hui à l'issue de la réunion de concertation entre son syndicat et les deux autres principaux mouvements syndicaux de l'éducation, à savoir la FNTE et l'Unpef. M. Nouar a précisé que le Cnapest est un syndicat flexible, qui a sa propre méthode de gestion. «On veut être indépendants et de l'Administration et des autres syndicats», a-t-il expliqué, ajoutant que son organisation est la plus importante force syndicale sur le terrain. A propos de la réunion d'aujourd'hui, M. Nouar a indiqué que «le Cnapest est dans l'obligation, entre autres, de proposer, avec les deux syndicats autonomes, un plan de gestion des œuvres sociales, une des principales revendications à l'origine du mouvement de grève». «Le Snte et l'Ugta ont un plan de gestion, pourquoi pas nous ?», s'est interrogé M. Nouar, ajoutant que le mouvement de protestation est motivé par d'autres problèmes socioprofessionnels. A propos de la décision de suspendre le mouvement de grève ou de sa poursuite, le porte-parole du Cnapest a indiqué que la question relève des prérogatives du conseil national. Un débat est instauré entre les partisans de la poursuite de la grève et ceux qui sont pour son gel est en cours, «et c'est samedi que nous donnerons notre décision finale», a-t-il indiqué. Notre source ajoute qu'il faut attendre la fin de la réunion de concertation pour être fixés sur les suites à donner à l'action de protestation. «Notre syndicat donnera la parole à la base qui, de son côté, jugera si elle accepte ou si elle rejette les propositions du ministre de tutelle», a souligné M. Nouar. Interrogé sur les répercussions futures de la grève, le porte-parole du Cnapest assure qu'il est possible de rattraper les retards. «Les enseignants, de par leur expérience en la matière, vont exposer leurs propositions sur cette question», dira-t-il, ajoutant que, «une fois le verdict de la base connu et si celle-ci opte pour le gel, nous donnerons un délai au ministère, comme nous nous rapprocherons de lui pour élaborer un calendrier ; nous ferons part de nos propositions que nous discuterons ensemble pour arriver à une meilleure formule d'entente afin que les accords signés avec le ministre de l'Education nationale soient appliqués sur le terrain», a soutenu notre source.